White Island / Whakaari

lac principal white island

White Island, ou Whakaari pour les maoris, l’île-volcan que nous apercevions tous les jours un mois durant depuis notre camping d’Opotiki. Mais aussi, l’île à 49km au large de Whakatane, à l’accès interdit hors visite guidée, amenant forcément des tarifs démesurés, que nous n’avions pas prévu de visiter avant de vivre 1 mois en face d’elle.

Mais enfin ! Nous avons trouvé une offre bookme à $175 au lieu de $219, c’est déjà ça… On claque donc la moitié de notre bénéfice du kiwifruit picking dans l’aventure d’une journée !

 

Passons l’appel téléphonique de la veille au soir qui nous préviens que le voyage est reporté de deux jours soit-disant pour cause de mer peu propice (en fait, mer d’un calme si plat qu’on ne l’avait pas encore vu ainsi pendant 1 mois, si nous avions su, nous serions restés 2 jours de plus à Gisborne…). Au moins, ce délai nous permettra de faire la partie de la Kohi Point Walkway que nous avions manquée (du Kohi Point lookout à Kohi Point, offrant une belle vue sur le tout Whakatane et, au large, sur notre terre promise retardée).

lac principal white island
Patience et finances, Whakaari se mérite !

 

Donc, ce jeudi 27 avril, départ à 9h du port de Whakatane. Nous dépassons rapidement Whale Island, l’autre île qui nous saluait tous les matins et soirs. Près de 2 heures de bateau plus ou moins stables, occasionnant une rencontre de quelques dauphins à mi-parcours qui s’amusent à nager sous la coque :).

dauphins bateau white island
Un comité d’accueil aquatique plutôt charmant !

 

 

À 11h, nous débarquons sur White Island, un volcan en activité, dont le cratère est au niveau de la mer. Tout de suite, le paysage est impressionnant, autant de par les couleurs inhabituelles dans la nature (jaune, ocre, gris) que par les fumées qui s’élèvent du sol.

couleurs jaune ocre white island pierre
Des couleurs inhabituelles au naturel

 

Quelques pas plus loin et une vive odeur de souffre nous prend à la gorge : il est temps de mettre nos masques filtrants, ce qui n’empêche pas de tousser un peu.

pic de souffre white island
Souffre… et odeurs de souffre !

 

Le guide nous prévient : il faut le suivre sans s’écarter du chemin : températures extrêmes et vapeurs acides pourraient se trouver en-dehors. Le volcan est monitoré (variations de température, atmosphère, etc.) mais on n’est pas non plus à l’abris d’une éruption ! Le casque est donc de rigueur, et les consignes de mise à l’abri également.

olivier amandine casque et masque white island
Casque obligatoire, masque filtrant facultatif !

 

D’ailleurs, les restes d’un village de mineurs sont toujours présent sur l’île : aucun survivant parmi les résidents permanents de l’époque… aujourd’hui, seuls quelques oiseaux bénéficient de ce statut. Car en effet, malgré tout le coté inhospitalier de l’île, un petit coin de verdure bien présent se détache sur une extrémité !

ruine village white island
Ruines de l’ancien village de mineurs

 

Outre un lac et du souffre à volonté, quelques petites rivières d’eau chaude parcourent l’île. Il est possible dans l’une d’elle de tremper les doigts sans danger… mais aussi une pièce de monnaie cuivrée de 10 cents, si l’on souhaite la nettoyer (vérifié : elle sort comme neuve!).

rivière white island
Et au milieu coule une rivière (chaude)…

 

Après 1h30 de déambulation et d’explications, il est temps de rejoindre notre navire. Le trajet retour s’effectue sans encombre, et avec moins de vagues qu’à l’aller. Pour le prix, nous avons droit à une petite collation.

 

Une ballade très onéreuse donc, mais vraiment impressionnante !

bateau white island
1h30 avant de retrouver la terre ferme

 

Un commentaire sur «White Island / Whakaari»

  1. On vous a reconnu, malgré vos masques et vos casques jaune citron !
    Très belles photos et belle aventure, une fois encore !
    Bises à tous les deux !

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