Lundi 3 octobre : en ce jour d’élections provinciales, direction la capitale du Québec et l’une des plus anciennes villes d’Amérique du Nord : Québec !
Québec ville
Nous nous garons à un parking au bord du St-Laurent, sous le belvédère : gratuit 4h -sachons en profiter.
Après avoir longé un peu la promenade Samuel de Champlain, du nom du fondateur de la ville en 1608, nous arrivons dans le Vieux Québec. De ce coté, nous débouchons sur la rue du Petit Champlain, petite artère commerçante ou errent de nombreux touristes à la recherche d’un repas (et on en fait partie!). Il faut dire qu’un paquebot de croisière allemand est à quai. Les gros navires de croisières peuvent en effet remonter le St-Laurent jusqu’à rencontrer le premier pont, reliant la ville de Québec à Levis sur l’autre rive. On a loupé le Queen Mary 2 à deux jours près !
Plusieurs escaliers permettent d’atteindre la terrasse Dufferin et le Château Frontenac. Construit en 1892, il est toujours aujourd’hui un hôtel de luxe, en plus d’être le bâtiment symbole de Québec. La longue terrasse, agrémentée de plusieurs kiosques, offre un point de vue sur le fleuve en contrebas et sur le départ du traversier pour la rive d’en face.
Nous poursuivons par la Promenade des Gouverneurs, qui mène à un nouveau belvédère ainsi qu’à la Citadelle de Québec. Partie intégrante des fortifications qui font de Québec l’une des deux seules villes fortifiées d’Amérique du Nord, la Citadelle abrite également la seconde résidence de la Gouverneure Générale du Canada, qui représente la couronne d’Angleterre (la première se situant à Ottawa, la capitale fédérale).
Nous redescendons par les petites ruelles, passant devant la chapelle des Ursulines et la cathédrale de la Sainte-Trinité, avant d’atteindre la Place d’Armes : retour au pied du château Frontenac. Nous redescendons par la pittoresque Place Royale.
Et on termine par une petite bière en terrasse dans la Rue du Cul-de-Sac. 🙂
Problème de voiture
On reprend la route en direction de Saint-Gabriel-de-Valcartier, où nous attend notre hébergement du soir en prévision de passer la journée du lendemain au Parc national de la Jacques-Cartier.
Malheureusement, quelques 18km avant l’arrivée, bruit étonnant en voiture, localisé sur la roue avant gauche. Nous sommes contraints de nous arrêter au bord de la voie rapide. Inspection, on ne voit rien, on retente : rien à faire. Heureusement, une voiture de police s’arrête juste derrière nous alors que l’on se demandait comment réagir. Il nous appelle une dépanneuse (on dira plutôt : une remorque). Celui-ci nous propose un garage à mi-chemin. Heureusement, notre hôte vient nous y chercher -tout en nous informant qu’il n’aime pas ce garage. Ça ne laisse rien présager de bon, le premier diagnostic du dépanneur est problème sur un bearing de roue (-appellation locale d’un roulement).
Le lendemain, notre hôte se charge de rappeler le garage, qui n’a tout simplement pas le temps d’examiner la voiture avant la semaine prochaine. Il se charge également d’appeler 3 autres garages avant d’en trouver un qui accepte de l’accueillir. Bon, ben on est parti pour repayer un remorquage…
Vient la blague : en début d’après-midi, le garage nous appelle pour nous informer que la roue était simplement mal serrée… Merci Garage Roco pour ton « mécanicien » qui nous aura fait perdre quelques 300 $…
Le surlendemain, nous souscrirons à une assistance routière ! Le complément à la BNC sur la formule assurance de base n’est qu’à 3 $ par mois… soit à l’année la moitié du forfait d’un seul remorquage hors kilométrage…
Notre hôte, Richard, a été absolument charmant sur toute la ligne : il nous reconduit au garage et prend même le temps de regonfler nos pneus avant notre départ !
L’occasion de discuter un peu avec lui, il nous recommande chaleureusement la ville de Québec pour travailler cet hiver. Lui-même vient de Gaspésie en nous en dit le plus grand bien ;). Cela nous conforte dans notre idée que, si nous ne trouvons pas d’emploi en station de ski, il pourrait nous convenir de passer l’hiver à Québec. D’autant qu’Amandine veut tester la glissade de la terrasse en luge 😀 (à savoir qu’ici, on utilise le mot « glissade » et non « toboggan »).
Finalement, un peu de stress, de l’argent et une demie-journée de perdue : on s’en sort bien !
Ca explique peut-être le problème qui faisait que la voiture tirait à droite. Ce serait mieux que les 4000 $ du devis initial…Affaire à suivre !J’espère que vous êtes au bout de vos surprise avec cette voiture !
Québec, pour l’hiver, ce serait chouette !