Dernière escale de notre semaine d’initiation néo-zélandaise avant Wellington : New Plymouth, sur la côte ouest de l’Île du Nord, au pied du Mont Taranaki (nom Maori, plutôt mont Egmont pour les anglophones). Nous y avons passé une après-midi et le lendemain matin.
Ce sympathique volcan, qui culmine a plus de 2500 mètres d’altitude avec son cône enneigé, était censé être notre principale attraction. Malheureusement pour le premier jour, la météo en a décidé autrement puisque d’épais nuages ont entouré son sommet pour ainsi dire toute la journée, excepté un bref dégagement de 5 minutes par intermittence en fin d’après-midi.
Nous quittons Ohakune pour remontrer la route vers National Park Village, jusqu’à Taumarunui, pour nous engager sur la route SH43, accessoirement nommée Forgotten World Highway. Si l’on pouvait se douter qu’on n’y trouverait pas d’essence le long de ses 150km (ce qui est d’ailleurs précisé dès l’entrée sur la route), nous ne connaissions pas en revanche la manière d’effectuer des travaux sur cette route. En effet, pendant une vingtaine de kilomètres, le revêtement était absent. C’était plutôt drôle au début, les paysages à la Jurrasic Park, mais au bout d’un moment, quand le sol n’est plus droit et que votre voiture de location de chez Jucy a les pneus lisses, on se met à flipper un peu. Bon, sur la fin, on a croisé un tracteur qui aplatissait tout ça. Belle expérience 🙂
A défaut donc de passer des heures à observer le sommet du Taranaki (qui se cache, le pauvre, pourtant il est tout seul dans cette partie du pays ! -selon la légende Maori, il s’est un peu exilé suite à sa défaite contre Tongariro dans la conquête du cœur de la belle Pihanga), nous suivons les conseils de notre hôte pour nous rendre au Te Rewa Rewa Bridge. C’est là que nous avons quand même réussi à lui arracher un brin de sommet.
Nous empruntons de ce fait un petit bout de la « Coastal Walk », et en profitons pour passer sur la plage de sable noir avec des gros galets, et Amandine pour y tremper ses pieds !
Nous partons ensuite vers le Pukekura Park, très joli. Bon, faut y passer, même si on a rien d’autre à dire. Il y a des canards (avec des bébés canards trop mignons qui font coin-coin) et des fougères.
Si on s’est plutôt bien senti dans le coin, le centre de New Plymouth par contre n’a absolument aucun charme (bon, pas de centre historique, mais en fait je crois qu’il va falloir qu’on s’y habitue).
Nous optons pour un Bed & Breakfast cette fois-ci, et la nuit chez Brad, et surtout son petit déjeuner avec pleins d’œufs de ses poules (!) du jardin et le pain fait maison valent le détour. (Rendez-vous au 16 Havelock place pour les intéressés -et en plus, petit bonus qui ne gâche rien, on comprend Brad quand il parle ! Comme quoi, articuler, c’est la vie).
The next morning, tadaaaaa ! On décolle pour la dernière fois dans notre petite voiture orange-rouge (on n’a pas réussi à se mettre d’accord puisque concrètement elle est « rouille » -ou pas) de location, direction le Paritutu Rock. Adeptes de ballade sympathique, foncez-y : les escaliers à pics suivis d’une quasi-escalade (avec des cordes en chaine quand même) sont à faire au moins une fois dans sa vie. Et puis, la vue sur la Mer de Tasman vaut le coup.
Nous décidons de faire le tour de la baie via Opunake par la route 45, ou « Surf Highway ». (Ce sera les 2 jours « routes avec petits noms sympa »). Et là, retadaaaa ! Mont Taranaki se dévoile ! enfin, un peu, il a gardé son chapeau conique de nuage, mais quand même, on a pu le contempler un bon moment !
Une fois n’est pas coutume, les stars des champs n’étaient pas les moutons, mais bel et bien les vaches ! Ce sera la spécificité de la région (avec la mer et les plages spéciales surf, mais comme on n’a pas testé, ben… faudra revenir).
The road stops at Wellington, 4 hours later.
Et maintenant, les vacances s’achèvent. Place au boulot !
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