Qui dit hiver au Québec dit rando en raquettes ? Après notre dernière expérience, ça ne va pas de soi : malgré des chutes de neige parfois abondantes, la neige est rapidement tassées par les passages répétés des marcheurs, et il est souvent possible de randonner sans raquettes comme au Parc National de la Jacques-Cartier.
Nous sommes début mars, et les températures positives commencent à sévir. Étonnamment c’est là que la donne vient à changer : la neige est plus lourde et va geler la nuit, faque l’accroche sans crampons ou raquettes sera plus aléatoire.
Parc du Massif du Sud
Il est donc temps pour nous de nous éloigner pour la journée du la région de Capitale Nationale pour traverser le fleuve en direction de la région de Chaudière-Appalaches. C’est le Parc du Massif du Sud qui a retenu notre attention. Celui-ci est situé non-loin de Saint-Philémon, à 100 km soit environ 1h20 de route de Québec.
Délestés de 9 $ de droit d’accès, nous entamons la randonnée de 8,2 km vers le sommet du Mont Chocolat. Le parcours offre un dénivelé de 380 m.
Celui-ci se découpe en plusieurs phases. D’abord la partie basse relativement plate, où on longe une jolie petite rivière partiellement gelée est recouverte de neige. Cette portion traverse une forêt d’érables. Puis on commence la montée avec la végétation qui alterne entre sapins et bouleaux. Les arbres aux branches gelées se noient dans la brume en cette journée couverte.
Enfin, l’accès au sommet de 717 m de haut est précédée d’un belvédère, avec vue sur le brouillard. On va pas chiâler, on s’y attendait ^^. Dommage donc pour le point de vue, mais qu’à cela ne tienne : la promenade à travers bois est véritablement agréable.
Si un refuge est proposé au tiers du parcours, il est déjà occupé : pour manger, nous préférons nous aménager un spot un peu plus loin. 20 minutes dans la neige, à peine de quoi commencer à avoir froid aux fesses 😉 Il faut dire qu’avec un -2°C, on est bien loin des températures extrêmes.
Nous avons aimé nous écarter de quelques centimètres de l’étroit sentier pour véritablement profiter des raquettes à neige. Plus sportif, mais tellement plus agréable ! Ceci devient d’autant plus vrai dans la descente, où il est préférable de ne pas rester sur de la neige dure rendue parfois glissante.
Une courte portion du retour manque d’intérêt. Si la forêt se ressert et créé une certains ambiance, on a une trentaine de minutes assez monotones. Il faut bien !
Québec et la raquette sur les Plaines
Au cœur de la ville, les Plaines d’Abraham proposent également un sentier raquettes. Moins vendeur peut-être… Amandine passe son tour. Olivier fait une tentative, mais je réalise que le sentier est véritablement situé au bas du fleuve. Pour vraiment profiter à la fois de la vue et des raquettes, je préfère donc longer les pistes de ski de fond un peu plus haut. Attention, marcher ou faire de la raquettes sur la trace de ski est bien évidemment interdit, mais s’éloigner de 2 à 3 mètres en pleine poudreuse est non seulement autorisé, mais aussi bien plus intéressant. Compter une heure pour l’aller-retour d’un peu plus de 2 km en trainant par-ci par-là.
Le Mont Chocolat, chouette, quel beau programme. Hélas, visiblement c’est de chocolat blanc qu’il s’agit. Quelle déception !