La visite à Québec des parents d’Amandine est une belle occasion de retourner explorer 4 jours durant les environs de Rimouski et du Bic. Malgré le couvert neigeux assez modeste, le secteur conserve son charme hivernal indéniable (sauf bien sûr la ville de Rimouski en elle-même, véritable boulevard autoroutier !).
Belvédère Beaulieu
Un premier arrêt passé un arrêt bouffe chez A&W Rivière-du-Loup : le belvédère Beaulieu à proximité de Saint-Simon-de-Rimouski.
En hiver, le départ du sentier n’est accessible en auto que depuis la route du Porc Pic. Reste donc un 2,5 km à parcourir dans une neige hasardeuse. Plusieurs petits belvédères intermédiaires permettent de profiter de la vue sur le fleuve.
Le belvédère en lui-même est une structure en bois au-dessus du vide, parfaite petite avancée pour s’exposer au fort vent de la fin d’après-midi.
Nous pressons le pas pour le retour, pris par l’avancée de la nuit.
Parc national du Bic
Le lendemain, ciel bleu et soleil radieux ! Un jour parfait pour tenter une excursion en raquette au Parc national du Bic. Si la neige bien tassée nous dispense finalement de l’équipement, les magnifiques plages au bord de l’estuaire du Saint-Laurent méritent amplement la randonnée. L’an passé, nous nous étions concentrés sur l’Anse-aux-Bouleaux, l’Île-aux-Amours et le Pic Champlain. Cette fois-ci, départ depuis le stationnement de la Baie des Cochons, nous empruntons les sentiers Le Chemin du Nord en direction de la Ferme Rioux, puis Les Contrebandiers qui nous mène à l’Anse à Mouille-Cul avant de revenir à travers la forêt.
On finit la journée par un coucher de soleil sur la Baie du Ha! Ha! avant de regagner le stationnement presque adjacent.
Chute Neigette
On avait entendu parler de la Chute Neigette, sans trop savoir à quoi s’attendre -surtout en hiver. Un nouveau passage dans la région en fait donc une occasion inratable d’aller juger par nous-même.
Pour y accéder, la route s’éloigne de la côte et nous fait traverser des paysages typiques de la campagne du Bas Saint-Laurent, telles ces nombreuses fermes et leurs silos.
À l’écart du centre urbain, le Parc Neigette est très peu fréquenté en ce 16 février glacial (enfin, tout est relatif… glacial pour cette année !).
Pour accéder au pied de la chute, on traverse un petit parc qui doit accueillir nombre de pique-nique en été. En haut de la chute, une passerelle enjambe la rivière Neigette. À chacun de nos pas, la glace figée entre la structure de la passerelle se met à craquer… Pas rassurant !
Malheureusement, le pont couvert situé à seulement 2,5 km de là n’est pas accessible en hiver… Ou alors en raquettes peut-être, en longeant la rivière ? Il faudra revenir, dans une autre vie !
Sainte-Luce-sur-Mer
Retour au bord de l’estuaire ! On ne se lasse jamais du front de mer de Sainte-Luce en hiver, ni de sa promenade, ses sculptures, son église, ses maisons colorées… Le calme de l’hiver doit probablement contraster avec le fort achalandage estival -en attendant, on profite de l’air vivifiant et des glaces formées par les marées de l’estuaire !
Pointe-au-Père
Autre site emblématique du secteur de Rimouski, dont on ne peut pas se lasser : le Site historique maritime de la Pointe-au-Père.
Après une petite pause restauration dans une crêperie à Rimouski, puis un arrêt à la Maison Lamontagne, c’est l’heure de notre troisième venue à Pointe-au-Père ! On ne s’en lasse pas, et on n’est visiblement pas les seuls puisque nous rencontrons un couple de retraités montréalais, désormais installés ici qui viennent chaque jour contempler le changement de lumière…
Cacouna
Pour le retour vers Québec, nous longeons le fleuve par la route 132, dite Route des Navigateurs.
Il y a vraiment un certain envoûtement au Parc Fontaine Claire de Cacouna. Géré par la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, s’y dresse une sculpture.
Chute de Rivière-du-Loup
Puisque la route passe par la ville de Rivière-du-Loup, autant y faire une petite pause acheter des beignes chez Tim Hortons voir la chute sur la rivière-du-Loup.
À l’entrée même du Parc des Chutes, la passerelle qui enjambe la rivière permet d’observer les amateurs d’escalade sur glace s’adonner à leur hobby.
Kamouraska
Dernière halte, l’un des plus beaux villages du Québec : Kamouraska.
Et d’abord, le Petit Phare de Saint-André-de-Kamouraska qui veille sur l’estuaire au milieu des glaces.
Le village de Kamouraska mérite toujours un arrêt. Pas si désert même l’hiver, il fait bon se promener sur le Quai Miller et devant l’ancien Quai Taché. Les jolies maisons du village pourraient même nous donner envie de nous y installer -bon, après vérification, c’est hors budget 😉 .
En bref
Un beau séjour, à la fois dépaysant et reposant, dans les environs de Rimouski et la région du Bas Saint-Laurent, à la recherche de la neige et des caprices du fleuve !
Magnifique, tout ça ! Bien envie d’y aller !
Bientôt le retour vers nous
Tellement hâte de vous revoir
Bisous