On l’aura compris, depuis le 16 septembre, nous sommes de retour pour une deuxième saison hivernale à Québec. Recherche d’appart, d’emploi, réappropriation de l’environnement citadin et des environs : qu’est-ce qui a changé, 11 mois après la première fois ?
Cadre de vie
Notre but initial : passer l’hiver à Québec, jusqu’à la fin février au moins, peut-être mars. N’en déplaise à ceux qui pensent qu’on blague, on veut vraiment revivre « les joies de l’hiver ». Ce n’est pas le Bonhomme Carnaval qui va nous contredire 😉
Pour le logement, on retourne… au même endroit ! Quartier Saint-Jean-Baptiste, idéalement situé, à distance de marche d’à peu prêt tout. Sauf qu’au lieu d’un petit studio au 8ème étage orienté nord avec vue dégagée, on passe dans un 3 1/2 orienté ouest au 4ème étage (en gros, un 2 pièces en France). Avantage : c’est plus proche de la piscine, qui est au 3ème ;). Nan, en vrai, avoir une chambre séparée, c’est pas plus mal ! Car l’objectif a changé : exit économiser au maximum pour un road-trip à travers le Canada, place à … vivre le quotidien sans trop se priver ! Bon, si on peut mettre un peu d’argent de coté pour se payer un mois de voyage -probablement vers le Nouveau Brunswick puis vers les Îles de la Madeleine (Québec)- avant de rentrer en Europe, c’est bien aussi 😉
Côté emploi, c’est pas si pire ! Nous avons eu la chance tous les deux de récupérer nos jobs de l’hiver dernier comme on les avaient laissés, simplement en allant dire bonjour… Si le taux de chômage à légèrement augmenté au Québec, la pénurie de main d’œuvre est toujours bien présente, à plus juste titre en hôtellerie-restauration !
Un regret ? Ne pas « tester » autre chose ! Mais enfin, dégoter une job fin septembre sans se fatiguer, on prend. Olivier (c’est moi !) aura quand même passé un entretien pour travailler sur le fleuve, mais vu les conditions d’un poste de matelot, et bien : non !
Redécouverte de Québec (septembre)
Qu’est-ce qui a changé alors ? D’abord, les couleurs ! Elles sont inhabituelles pour nous qui avons passé l’hiver ici ! Même si l’on avait eu un aperçu de l’automne (début octobre) et de l’été (début juin), notre arrivée mi-septembre fut bien différente. Le service de vélo (électriques) en libre-service est disponible, et ça, c’est le vrai plus ! De quoi se promener dans le très chic quartier résidentiel de Sillery, et à proximité des deux ponts sur le fleuve.
Récemment aménagée, la Promenade Samuel-De Champlain longe le fleuve au plus prêt. Bien agréable sur sa portion entre l’Anse au Foulon/Côte Gilmour et le Quai des Cageux, malgré le boulevard adjacent. Toute récente, la Station de la Plage tente de convaincre. De quoi changer un peu du Parc linéaire de la Rivière Saint-Charles, presque asséchée en cette période de l’année.
Le Vieux-Québec, lui, n’a pas changé… Même si les zones de travaux se sont déplacées. D’ailleurs, les travaux sont légions en ville ! Mais les québecois (au sens de toute la province) eux-même ont un humour particulier qui tourne en dérision tout ce qui concerne l’omniprésence des cônes oranges en été !
Pour le mieux, les fontaines sont visibles, et pas sous bâches. Presque un bonheur de voir ces belles pièces d’art sous leur plus beau jour, et pas recouvertes d’une bien moche protection pour la moitié de l’année.
Les fins de semaines, la rue Saint-Jean est piétonnisée, et c’est bien agréable (même si ça en fait râler certains).
Autour du secteur Petit-Champlain, LA rue touristique de la ville, ce qui doit arriver arrive : avec la saison des croisières qui bat son plein, il vaut mieux éviter le secteur si l’on ne tient pas à se retrouver compressé entre deux groupes de touristes. Le revers de la médaille… mais quand on travaille dans le secteur touristique, on peut difficilement s’en plaindre.
La saison des croisières
Et justement, à propos de croisières…
Sensation de ce début octobre : comme chaque année, le Queen Mary 2 fait partie des paquebots de croisière qui font escale à Québec. Comparés à ses camarades « immeubles flottants », la ligne de ce transatlantique laisse béa.
Nous assisterons à son départ, avec un demi-tour sous l’assistance de deux remorqueurs du Port de Québec… Kébéc qui, rappelons-le, signifie « là où le fleuve se rétrécie » en langue algonquienne. Un endroit judicieux pour manœuvrer celui qui fut un temps le plus grand paquebot du monde ! 😉
Magnifiques photos comme d’habitude et les couleurs d’automne. Profitez bien avant l’arrivée de l’hiver.
C’est vrai que ce Queen Mary 2 est magnifique ! presque un saut dans le passé des grands transatlantiques !
Toujours de magnifiques photos et un grand plaisir à les regarder . Continuer bien cette belle aventure ,car cela reste génial bisous à vous deux
C’est toujours un grand plaisir de regarder toutes ces belles photos, avec de splendides couleurs chaudes d’automne, continuez bien cette merveilleuse aventure. Gros bisous à vous deux.