Oamaru’s Victorian Precinct
Le quartier historique de la dernière ville du North Otago dispose d’un charme indéniable : l’on peut ainsi déambuler dans les boutiques, galeries d’art et autres charmantes second hand book shops (boutiques de livres d’occasions) sur les quelques 200 mètres du Victorian Precint. Un regret, comme d’habitude : l’alignement de voitures modernes qui jonchent la rue tranche avec les bâtiments anciens et dénature un peu leur mise en valeur pourtant réussie.
En-dehors de ce secteur restreint, la rue principale n’est pas à rejeter : le bâtiment qui héberge aujourd’hui l’i-Site, l’Opéra, ou encore les extérieurs de l’ancienne Bank of New South Whales et de l’actuelle ANZ (aux colonnes dignes des temples grecques) en font une rue certes passante mais agréable.
Enfin, le long de l’ancien port, quelques petits bateaux ont toujours leur résidence, avec une option arc-en-ciel en ce mercredi 23 février.
Petit bonus le lendemain : la bibliothèque se débarrasse de ses anciens livres ! Il faut donc fouiller un peu dans les cartons sur la rue pour dénicher de quoi lire un peu en anglais pendant les prochaines semaines. (accessoirement, la bibliothèque et son free wifi permettent d’envoyer quelques CV tout en économisant les $3 pour 100 à 250 Mo d’internet dans les campings !)
Little blue penguins
Oamaru se targuant d’être la résidence d’une colonie de little blue penguins (manchots pygmées, ou encore Kororā en maori), il n’est pas question de rater ça. Seulement voilà : la société qui s’en occupe facture la prestation $30 pour s’asseoir sur des gradins et attendre de voir passer les très mignons petits animaux d’environ 30cm de haut (plus petite espèce de manchots au monde, rien que ça !).
Qu’à cela ne tienne : nous prenons un camping en bord de mer, à 400 m à pied de l’endroit où les-dits manchots ont l’habitude de sortir de l’eau après le coucher du soleil, en cette saison à partir de 21h. Et quelle ne fut pas notre surprise d’en apercevoir un premier déambuler sur la promenade qui longe la mer, la traverser, et rejoindre un buisson un peu plus loin ! Quelques pas de plus et nous en croisions 2 autres qui, malheureusement, se voyaient barrée la route par une sorte de parking improvisé et se réfugiait dans une grange en attendant la fin du défilé de touristes. Bien entendu, malgré les consignes mainte fois répétées de se tenir à au moins 10 mètres d’eux et de ne pas faire de photo au flash, certains membres de l’espèce humaine (celle avec le téléphone greffé à la main) préféraient être les plus proches de tous quitte à terroriser l’animal qui se fige sur place.
Malgré ce triste épisode, nous avons continué d’apercevoir des représentants des bipèdes à bec le long de la promenade, dont le principal problème semble être que leurs nids se situent de l’autre coté de la route… qui n’est autre que la route d’accès à la fameuse blue penguin colony -bâtiment du nom. Ils ont beau faire payer les touristes pour réinjecter l’argent dans la protection de l’espèce, ça laisse songeur… (pour la défense des humains : les manchots ont droit à un tunnel sous la route, mais apparemment certains d’entre eux n’ont pas eu connaissance de cette information.)
Une fois n’est pas coutume, vous n’aurez pas droit à une photo de little bue penguin, mais à sa place une petite version sonore de notre nuit au camping, que certains manchot ont visité vers 2h du matin :).
L’hébergeur de ce blog ne tolérant pas l’audio dans sa formule gratuite, voici une photo ratée quand même. Si vous êtes intéressés, l’audio, on l’a ! 😉
« On change de plan », par A&O
Une expression que nous avons souvent été amenés à prononcer, et qui sera désormais notre devise : hé oui, l’occasion se présentant, je nous vois contraint et forcés de vous le dire : ON CHANGE DE PLANS ! 😀
Non pas que nous ne voulions pas voir Twizel, Tekapo et Aoraki / Mount Cook, mais la fatigue d’un mois et quelque de road-trip à dormir dans la voiture sur un sommier somme toute sommaire commence à se faire sentir (malgré la pause de 3 nuits début février).
Donc : nous postulons à quelques offres sur Akaroa, sur la Péninsule de Banks à 90 minutes de Christchurch, et allons nous y rendre pour déposer nos CV en mains propres (on est en NZ, donc si on veux un boulot, il va falloir se mettre au fonctionnement local de recherche d’emploi, à savoir : le culot !).
Timaru
Nous passons donc dans le South Canterbury, et faisons escale à Timaru.
Le cœur de ville possède certes moins de charme que celui d’Oamaru, mais il nous semble que la ville pourrait offrir un cadre de vie correct : plage, wetland, et bâtiments historiques. Même le port industriel ne semble pas faire une tâche rebutante sur le paysage.
Moralité : si on trouve un job sur Oamaru ou Timaru, on prend ! 😉
2 commentaires sur «Oamaru & Timaru»