Nelson

Retour à la vie sans domicile fixe ! (même si on a un domicile, juste qu’il est sur roues)
Nous commençons notre après-noël par une ballade de 15 minutes sur la colline du Centre of New Zealand (ou du moins nommé comme tel, le vrai centre étant 55 km plus au sud-ouest).

nelson centre of NZ
Nelson « Centre of New Zealand »

 

Christ Church

Sur une petite colline aux escaliers, voici la cathédrale de Nelson, ou Christ Church.
Les anciennes églises de Nelson ayant été rasées en raison d’un potentiel danger de résistance aux tremblements de terre, l’actuelle église anglicane de Nelson est assez brute. En cette période de Noël, surprise : concours de sapins de Noël ! Tous artificiels, bien entendu. Une personne à l’entrée vous donne un papier, et vous devez inscrire dessus vos 3 sapins préférés… Bref, sinon, les églises ici, c’est assez spécial : ça semble être un lieu idéal pour y apposer des pancartes publicitaires pour des crèches (des crèches de gardiennage d’enfant hein, pas la crèche avec Jésus et ses amis !).
On peut aussi y voir un fauteuil à l’écart sur lequel le royal fessier d’Elisabeth II se fûtes  posé en 1954.

concours sapin nelson
Nelson Christ Church : concours de Christmas Tree

Prise de nourriture au Queens Garden, fort joli parc que traverse une rivière.

 

Nous campons à Cable Bay, du nom du lieu où le premier câble de télégraphe reliait l’île du Nord à l’île du Sud, et goutons à la baignade dans la Mer de Tasman.
La soirée se fini sur les restes de Noël : écrasé de purée de panais, restes de canard, épinards, fraises et truffes au chocolat 🙂

 

 

Founders Heritage Park (27 décembre)

Le concept de ce parc au nord de Nelson est assez proche d’un éco-musée chez nous : des anciens bâtiments voués à la destruction ont été démonté puis remonté en son sein. On y trouve pêle-mêle : une église, une imprimerie, un moulin, un dépôt de bus (et 3 de ses bus), une gare, une caserne de pompiers, un entrepôt pour verger de pommes, un cabinet dentaire (et son matériel des années 1930), un avion (!), ou encore un brasseur de bière. Pour le coté perturbant : le lieu est toujours utilisé aujourd’hui par certains artisans (la bière, justement, mais aussi un cordonnier, entre autres) et l’église peut ponctuellement servir pour des mariages encore aujourd’hui. D’ailleurs, l’entrée n’est payante ($7) que pour les non-résidents de la région de Nelson. Une bonne expérience cependant, qui retrace un peu la Nelson « historique » !

affiche nelson heritage
Campagne sur la prohibition – Nelson Heritage Park

 

Fait intéressant : la plupart des bâtiments du parc ne sont bien entendu pas résistants aux tremblements de terre (pour certain d’entre eux, c’est même pour cette raison qu’il étaient voué à être démoli préventivement). Donc, en évidence sur chacun d’eux, le public prend connaissance de ce danger potentiel et accepte de s’y soumettre s’il entre dans le-dit bâtiment :p

 

State Cinema Nelson (27 décembre)

Alors, disons-le d’emblée, nous n’avons pas VISITÉ le cinéma, non, nous sommes allé y voir un film (Rogue One pour ne pas le nommer, que ceux qui nous connaissent devinent par eux-même).

Alors, nous allons ici parler de ce qui nous a perturbé dans un cinéma à Nelson. Il nous faudra retenter l’expérience pour savoir si elle est généralisable à toute la Nouvelle-Zélande (rigueur scientifique : 2 expériences valent vérité absolue, bravo bravo…).

Déjà, l’accueil : un comptoir unique pour l’achat des tickets ET de la bouffe. Mode tu prends ton ticket, on te demande « c’est tout ? ». Toujours à l’accueil, lorsqu’on veut payer, on nous demande de choisir notre siège sur l’écran ! Bien sûr, tout le monde a donc réservé à l’avance, et il ne reste que les 2 rangées de devant…

Sinon, la conception même de cinéma ici est très intéressante : le bâtiment qui l’héberge dispose d’une salle de jeux vidéo en annexe, et partage les locaux avec une pizzeria au 2ème étage. Et les petites filles de 8 ans déjà obèses ont le droit de prendre un gros paquet de pop-corn qu’elles ingurgitent à vive allure sous les yeux contemplatifs de leurs parents. Agréablement surpris par les publicités par contre : des images fixes non agressives de magasins de la ville, qui en plus ne durent pas une éternité, tout le contraire donc de nos multiplexes européens.

Coté compréhension de l’anglais, quand on va voir un film où l’on connait l’intrigue et l’on sait comment ça va finir, ça aide pas mal. Il manque une ou deux infos pour bien saisir  les rebondissement ou les pourquoi, mais avec les images, ça aide 😀

nelson state cinema
State Cinema – Nelson

 

Cable Bay (28 décembre)

Petite ballade vers les points de vue sur Cable Bay, au départ 50 m derrière le camping. Ça monte sec, mais la vue sur les eaux turquoises de la Mer de Tasman vaut l’effort.

L’île Pepin Island, située juste de l’autre coté de la digue, n’est quant à elle pas accessible (propriété privée), mais ses reflets verts au loin sont tout à fait satisfaisants !

cable bay
Cable Bay

Après avoir transpiré, quoi de mieux que de plonger dans la-dite mer ? Et hop !

 

Pelorus Bridge (29 décembre)

Il est temps pour nous de quitter notre camping de Cable Bay, qui commençait sérieusement à se remplir. Direction Pelorus Bridge, quand bien même nous étions déjà passé devant en nous rendant à French Pass. Et bien, en fait, il s’agit essentiellement d’un pont (!). Le temps étant bouché en hauteur, nous n’entamons pas la randonnée de 4h vers le lookout, et nous contentons donc de deux ballades bien plus courtes. Un bref pied dans la rivière et nous repartons vers Nelson.

 

Boulder Banks (29 décembre)

L’occasion de nous arrêter sur le point d’accès à Boulder Banks, au nord de Nelson : un amas de rocaille qui semble faire office de digue mais qui, en réalité, est purement naturel. Le phare de Nelson est d’ailleurs érigé dessus, mais nous ne poussons pas jusque là puisque nous nous contentons d’une promenade de 15 minutes environ.

 Boulders Bank Nelson
Boulders Bank (Nelson)

 

Un bref saut au Miyazu Gardens, jardin japonais du nom de la sister city de Nelson (ville jumelée). Petit mais agréable.

Nous dégottons un camping low-cost à $10 le long de la rivière Maitai, à 5km à l’est de Nelson. Pas cher, mais la très petite cuisine sentais clairement le renfermé ! En cette journée humide, nous nous en contentons.

 

Broadgreen House – 30 décembre

Bon, on a acheté un guide, autant s’en servir quand il donne des infos intéressantes. Nous choisissons donc de visiter la Broadgreen House, située à Stoke au sud immédiat de Nelson. Grand bien nous en a pris ! Il s’agit d’un maison coloniale réalisée en torchis, qui se visite pour $5 : on y découvre alors toute la vie de la haute société de l’époque : cuisine, bureau de Monsieur, salon de Madame, nurserie et chambres pour leurs 6 filles (dont l’une finira par épouser le jardinier, scandale !). Un seul regret : la visite étant vaguement guidée, nous n’avons pas le temps de déambuler à notre guise. Nous rattrapons donc ce temps dans les jardins situés juste derrière la maison (accessibles pour tout un chacun) ou s’épanouissent rosiers et autres arbustes.

broadgreen house stoke
Broadgreen House (Stoke)

 

 

Nous faisons ensuite une trempette de pieds sur la plage Tahunaui à Nelson, où l’on sent clairement que la saison d’été débute dans toute sa splendeur, mais qui nous permet de nous chauffer un petit café sur une table. C’était avant la galère ! Naïf que nous étions, nous pensions trouver aisément un camping : erreur ! Tout est absolument plein ! Il nous a fallu redescendre jusqu’à Richmond pour trouver une place (camping fort agréable ceci étant, bien qu’un little bit expensive, Queen Street Holiday Park).

 

Nelson : State cinema & City Council Tower
Nelson : State cinema & City Council Tower

 

Retour vers Nelson pour revoir Donia et Jeremy, 2 frenchies que nous avions croisé au camping du DOC de Lyell Bay, la veille de notre HelpX, et qui ont dégoté un job de quelques semaines dans une packhouse de berries. Le monde du travail ici laisse rêveur, puisque leur journée peut parfois s’échelonner de 6h le matin à 18h le soir, avec ce petit coté amusant qu’ils ne savent pas le matin à quelle heure ça peut finir le soir… Heureusement, la durée maximale légale par semaine n’excède pas les 90 heures. Bref, ça donne envie, on est impatient de trouver un job…. ! (ceci est de l’ironie, au cas où).

 

Un commentaire sur «Nelson»

  1. Pour les 4° et 5° jours de l’année nous découvrons à nouveau la neige et l’hiver,que vos paysages sont réconfortant!
    J’ai connu 60 heurs de travail par semaine,c’est déjà costaud!
    Bonne continuation,belles balades.
    Grosses bises.
    Michel

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