Il est de ces noms qu’on voit, qu’on lit et qu’on relit encore dès que l’on se renseigne sur la Nouvelle-Zélande. Milford Sound. On découvre rapidement qu’il s’agit d’un fjord. Qu’il est l’étape la plus indispensable d’un voyage dans ce beau pays. On en lit, des choses…
Puisque nous sommes maintenant au moment de rédiger l’article dont le titre même reste à la fois simple et cliché, poussons le cliché jusqu’à publier notre photo du fameux Mitre Peak. Vous l’avez peut-être déjà vu, et pour cause : celui-ci est choisi par une bonne moitié des éditeurs de guides touristiques pour leur page de couverture.
À notre tour de juger !
Tout d’abord, le prix : minimum $45 pour une croisière de 2 heures au départ de Milford Sound -la ville ayant le même nom que le fjord.
Ensuite, le lieu : seul un village encaissé, après une route magnifique de 120 km, autorise l’accès au sésame (à moins de passer par la mer pour les plus aventuriers, ou, pour les plus riches, en petit avion ou en hélicoptère).
Enfin, l’Histoire : même James Cook, lorsqu’il passa au large de Milford Sound, n’en devina pas l’existence. Preuve que l’endroit se mérite ! (enfin ça, c’était avant).
Nous arrivons, vous l’avez lu précédemment, par la route 94 depuis Te Anau.
En premier lieu, une petite ballade de 20 minutes à pied permet de s’approcher un peu du lac, offrant une vue sur les quelques 1 683 m de haut du très fameux Mitre Peak (Rahiotu), mais aussi sur la première des cascades, ainsi que le blanc sommet du Mont Pembroke (Puhi puhi-tahi).
La création de Milford Sound / Piopiotahi : Comment un si bel endroit peut-il exister ? Deux versions s’opposent : un fjord creusé par les glaciers pour les scientifiques. Ou, pour les Maoris, une œuvre d’art sculptée par nul autre que Tu-Te-Raki-Whanoa. Celui-ci, sorte d’ancêtre aux pouvoirs dignes d’un demi-dieu, s’était vu affecter la lourde tâche de sculpter la côte sud-ouest de Te Rua-o-te-moko (Fiordland). Répétant un ancien kakara (chant), il usa de son ko (bâton à creuser), pour sculpter les fjords du sud. Son inexpérience lui valu de créer des paysages parsemés de creux, de collines, et d’îles dispersée. Au fur-et-à-mesure qu’il avançait vers le nord, il gagnait en expérience et en estime de lui. Lorsqu’il atteint le nord, il avait perfectionné sa technique. Vint alors le moment de créer son chef-d’œuvre, Piopiotahi (Milford Sound). [traduction maison ne faisant pas foi]
Vient le moment de pénétrer plus profondément dans le Sound avec une croisière, sorte d’expérience que tout touriste se doit de faire.
Nous avons opté pour la compagnie Jucy, la moins chère, qui propose sa formule matinale (8h55, fini les grasses-mat’ !) à $45 avec petit-déjeuner. Nous avons été basculé sur un bateau de Southern Discoveries (qui facture $65 la même prestation) et n’avons pas pu nous plaindre du petit déjeuner en self-service !
Naviguant dans le fjord, le bateau s’approche presque en-dessous de certaines cascades. Si, au loin, elles ne semblent pas toutes impressionnantes, lorsqu’on est en-dessous c’est une autre histoire !
Le parc du Fiordland et les cascades, c’est toute une histoire : il paraît que l’idéal consiste à venir le lendemain d’un jour pluvieux, elles fleurissent alors en tous points. Nous n’avons pas pu opter pour ce planning, mais elles sont déjà très nombreuses : il en surgit d’à peu prêt partout ! Dans tous les cas, les 2 plus grandes sont permanentes.
Un passage devant les phoques, et c’est déjà la fin de la croisière. Certains descendront du bateau en route, visiter l’observatoire sous-marin, sorte d’aquarium inversé dont nous avons entendu parler trop tard pour nous renseigner.
Alors, cette croisière vaut-elle le coup ? Malgré nos craintes initiales, la réponse est sans appel : bien sûr que oui ! Vaut-elle le coût ? Sans doute aussi !
😉
Magnifique endroit, magnifique article, magnifiques photos ! Encore !!!
Yeah
coucou , trop belles photos , un bel endroit qui nous laisse rêver.
Pleins de gros bisous a vous deux ,profiter un maximum de toute la bauté et la richesse de ce joli voyage