La vie à Napier (Finding a job, a flat & some other things)

kiwi

Nous parlerons ici des deux choses les plus pénibles que nous avons vécu à Hawke’s Bay :

  • trouver un  appartement
  • trouver un boulot

Nous parlerons aussi d’autres choses plutôt inutiles.

😉

 

Find a flat

Alors, nous avons ici procédé en plusieurs étapes. 3 jours après notre arrivée, nous avons contacté deux propriétaires louant une chambre pour une courte durée via leur annonce chez PickNZ, mais nous avons finalement obtenu la réponse pour un HelpX à Havelock North in extremis. Durant ce HelpX, nous avons continué nos recherches sur TradeMe, mais nous sommes heurté à plusieurs difficultés : les colocations n’acceptant pas de couple, les colocations n’acceptant pas de courte durée, les colocations non-meublées, les colocations où personne ne répond à votre message.

Faire le tour des Backpackers s’est avéré assez infructueux aussi puisque la plupart sont soit plein, soit ne propose pas de tarifs abordables pour les chambres doubles, même à la semaine (weekly rates pour un lit en dortoir uniquement, ce qui n’était pas avantageux pour nous -sans compter qu’on n’en avait pas envie). L’inconvénient de ne pas être en backpackers se répercute immédiatement sur le point 2 puisque les patrons de ces établissements disposent de quelques contacts permettant d’accélérer la recherche d’emploi…

C’est finalement sur le tableau d’annonce du Pack’n’Save que nous avons trouvé notre bonheur puisque, le jour même de la fin de notre HelpX, ne sachant où dormir, nous avons visité deux logements qui y étaient présentés, sur Napier. Le premier, sur le sommet de la colline, disposait d’une spa-pool, avec une grande chambre, mais un mauvais ressenti du propriétaire (sans raison évidente, mais le ressenti, c’est important quand on va vivre avec ^^). Le second, et bien… nous l’avons pris ! La vue est moins sympa, mais il est mieux placé puisque directement sur la route en direction d’Hastings -lieu de dégotage de job qui fut le plus probable. Nous avons donc posé nos valises chez Dee, dans une chambre bleue de partout, dans un quartier résidentiel pavillonnaire. Le paiement se fait à la semaine ($180 pour deux).

kiwi
Kiwi au National Aquarium of New Zealand

 

Find a job

AHAHAHAHA !! On est peut-être des demeurés, mais on n’a pas réussi à trouver de job facilement en claquant des doigts, même à Hawke’s Bay, même à l’approche de la saison haute du fruit thinning. Comme expliqué dans un autre article, le tour des orchards est assez aléatoire et plutôt infructueux vu le retard actuel des pommiers cette saison. Le démarchage en direct auprès des motels ou commerces de fruits n’a pas été plus pourvoyeur. Même Pizza Hut et Starbucks ne veulent pas de nous pour nettoyer leurs… commodités. Bref, notre dernier espoir reposait sur Gourmet Blueberries, pour le picking de myrtilles. Ceux-ci proposaient 2 jours de candidature, où il fallait se rendre sur place à 10h. Sauf qu’arrivé à 10h le premier jour, tout était déjà terminé (ils ferment leurs porte les 200 premiers candidats passés).  Apparemment, des gens ont fait la queue dès 5h30 du mat’ ! Nous serions revenu le lendemain en prenant nos dispositions, si Olivier avait son numéro IRD, demandé dans les papiers indispensables…. Sauf que là, c’est pas la peine. Il semble qu’avec le retard dans le apple thinning, trop de gens soient sur place désormais et à l’affut de la moindre tâche. Bref, il va être temps de songer à s’en aller. L’expérience restera positive puisque nous savons désormais un peu à quoi nous attendre, et ce qu’il faut faire / ne pas faire pour dégoter un job (et puis, on a bien visité les alentours !). Le but à ce stade sera donc de partir vers South Island, de dégotter des HelpX, puis de chercher un job plus longue durée en se posant vraiment autour de Queenstown, Te Anau, ou encore Dunedin -à voir le lieu qui nous plait le plus.

Un bémol néanmoins à ce paragraphe : si l’on est logé en backpack, avec un gérant qui dispose des contacts, trouver des petites missions de ménage ou autre est probablement plus facile.

blue penguin
Blue penguin (Manchot pygmée) au National Aquarium of New Zealand

 

Faire les courses

Alors alors, qu’avons-nous découvert ici ?

En premier lieu, le scone aux dates (date scone) ! Pour $2,29, vous avez un 3/4 de repas, et c’est plutôt bon (plus ou moins sec selon celui qu’on trouve, mais ça reste globalement bon).

Nous avons aussi appris qu’il est TRÈS compliqué d’acheter au meilleur prix entre Pack’n Save, New World ou Countdown, puisqu’au sein même d’une même enseigne, les prix ne sont pas les mêmes 2km plus loin… Pack’n Save restant globalement moins cher sur la plupart des produits, à condition d’acheter des quantités phénoménales, ce qui est un peu compliqué pour nous. Le plus sympa ici, ça reste le Farmer’s Market, moins cher que les supermarché et tellement espacés, avec chaises et gazon entre les stands !

Sinon, on a trouvé où faire des impressions facilement et pas cher ($0,09 la page recto N&B) : go to Warehouse stationery.

Concernant le matériel de camping type réchaud, apprenez qu’au The Warehouse (oui, tout s’appelle Warehouseqqchose ici), le réchaud simple est plus cher que le grand réchaud ! Et pour un auto-radio (le notre étant en japonais avec un lecteur CD non-fonctionnel, une plage FM ne dépassant pas le 90.00 et pas de lecteur USB, nous aimerions en changer !), c’est simplement hors de prix, même dans des magasins type Norauto que sont Repco et SuperCheap Auto.

[EDIT 25/11/2016] Et pour l’achat de petit matériel, le Salvation Army est pas mal aussi, c’est un peu notre Emmaüs avec le matériel de seconde main. Nous avons donc pu acheter de la mousse et une seconde couette pour fabriquer notre matelas de voiture ! 🙂

 

Paperasse administrative

Bon, en comparaison de la France, y’a du bon et du moins bon. Pour trouver un appart en colocation, rien à sortir / prouver / etc. Le pire qu’on ai vu aura été de demander 2 semaines d’avances. Ça reste bien raisonnable !

Par contre, pour le numéro IRD, c’est pas ça…. Le délai annoncé étant de 2 semaines maximum, Amandine a reçu le sien le vendredi 18, soit 2 semaines et 3 jours après le dépôt (globalement, avec le tremblement de terre, ça reste grosso-modo le bon délai). Par contre, Olivier ne l’avait toujours pas le mardi suivant, ce qui posait un problème sérieux puisque Gourmet Bluberries l’exigeait pour candidater. Sauf qu’en se rendant au bureau de l’Inland Revenue de Napier, ils ne peuvent pas vérifier le statut d’un dossier déposé sur Wellington. Et par téléphone, une fois passé l’incompréhension du répondeur automatique, la personne n’a pas pu donner le numéro, qui sera surement envoyé « mercredi ou jeudi ». Enfin, par e-mail, ils sont « unable to give you specific information via unsecure email« . Bref, c’est foutu pour les myrtilles -quand bien même la personne au téléphone a certifié qu’une entreprise n’avait pas le droit d’exiger le numéro IRD pour pouvoir candidater, super.

[EDIT 24/11/2017] Bon, ben en fait, ils ont envoyé le numéro par courrier postal, d’où la semaine supplémentaire…. et se sont planté dans le nom et le prénom (en même temps, Oliver commence à avoir l’habitude ^^). Voilà voilàààà, heureusement qu’on avait mis l’adresse de quelqu’un qu’on connait (en l’occurrence, le vendeur de la voiture) !

 

English level

  • high tide = marée haute / low tide = marée basse
  • parsnip = panais (oui, ici, le panais n’est pas du tout un « légume oublié », il court les rayons (comme un furet mais ne nous égarons pas))
  • sunburn = coup de soleil

 

Un commentaire sur «La vie à Napier (Finding a job, a flat & some other things)»

  1. Cc je vois que tout va bien pour vous 😉. Pour le panais ici il ne mette que sa ds les petits pots bébé . Redites moi quand vs etes dispo pour se connecter avec clara . Bisous les namoureux 😘

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