Errance entre Québec et Levis

Période d’entre-deux : fin du tourisme, mais pas encore le début du boulot ! Il faut bien rester dans le secteur de Québec pour espérer décrocher une entrevue (= entretien d’embauche) et trouver un logement pour l’hiver. L’objectif est clair désormais : s’établir ici jusqu’à mars (mi-mars, fin-mars ? l’avenir le dira !).

Vieux-Québec, Place d’Armes à la tombée de la nuit

Espoir et désespoir à Québec, ou les aléas du début

Retour à Québec pour faire enfin changer nos pneus de voiture plus qu’usagés. Nous pensions faire une bonne affaire en allant dans un centre Point S avec les prix de pneu les plus bas (étonnamment, tous les centres Point S ont des prix différents pour un même modèle de pneu…!) mais c’était sans compter sur une tentative d’escroquerie avec une facture à 2500 $ et de nombreuses pièces à changer pour faire le parallélisme… Dépités pour la soirée, ordures ! Journée assez peu sympa puisque pendant le changement de pneus nous testons la chaine de restauration québécoise Normandin -à défaut d’autre chose dans le secteur. C’est pas mauvais, mais c’est pas bon non plus ^^

Le surlendemain, le sort donc, ou plutôt la tentative d’escroquerie du garage Point S, nous envoie faire notre alignement de roues chez un garage honnête dans la baie de Beauport. Le temps de l’opération, nous déambulons dans l’Arboretum du Domaine de Maizerets. La facture passant de 2500 $ à 98 $, nous soufflons un peu. Journée pas très saine avec repas chez Tim Hortons après un remplissage de dossier d’appart 😉

Arboretum du Domaine de Maizerets depuis la Tour d’Observation

Il ne fait pas encore nuit, nous retournons à Vieux-Québec : Gare du Palais, Vieux-port, Place Royale, Petit Champlain, château Frontenac et rue St-Jean : on commence à connaitre un peu, mais on ne s’en lasse pas en cette fin de journée.

Nous avions déjà trainé la veille dans le secteur, Amandine ayant eu une entrevue dans un restaurant-snack. Et Olivier aussi, entrevue dans un pub suite à un appel relatif à une candidature faite la veille au soir, donc imprévue le matin encore. Nous repérons un parking 100% gratuit, le Parking près Hotel-dieu, situé entre deux morceaux du pont autoroutier. On n’y laisserait pas la voiture la nuit entière, mais pour la journée ça fait bien l’affaire 😉

La gare du Palais, joli bâtiment de 1915, ne voit aujourd’hui passer plus que les quelques rares trains de la compagnie ViaRail qui font la liaison entre Québec et Montréal, puis Ottawa. On parle là de 5 trains par jour en tout et pour tout ! C’est dommage, les trains qui partent pour Halifax en Nouvelle-Écosse sont cantonnés à une (laide) gare de banlieue. La gare héberge quand même un cabinet dentaire et le café du cheminot / mets libanais.

Gare du Palais, entrée principale

Olivier part se renseigner sur les vélos en libre service de la ville, ou àVélo. Outre le fait que le système entier soit démonté chaque année du 31 octobre au 11 mai pour l’hiver (alors que la ville elle-même alimente un site encourageant l’usage du vélo l’hiver!!), le fait qu’il ne propose que des vélos à assistance électrique est un handicap pour une tentative puisque le port du casque est strictement obligatoire avec ce type d’engin. Dommage, si l’on veut circuler à vélo cet hiver il faudra investir… :/

Avant une visite d’appartement quartier Saint-Jean-Baptiste (dont on parlera dans un prochain article), un saut à la Bibliothèque Claire-Martin. Localisée dans une église réaménagée, l’ambiance y est assez particulière. En contrepartie de l’espace réduit, son fond documentaire semble plutôt restreint.

Satisfaits par la visite et heureux de payer un petit studio à un tarif délirant, nous marchons jusqu’au Plaines d’Abraham, ou du moins jusqu’au Jardin Jeanne-d’Arc (rebaptisé Jardin d’Halloween pour la période), au pied de la tour de l’Hôtel Le Concorde qui domine la ville avec sa plate-forme rotative hébergeant un restaurant panoramique.

Plaines d’Abraham et la tour Concorde

Retour à l’Auberge à Levis après un mix d’émotions !

Québec, Place d’Armes (château Frontenac dans le dos)

Levis

Levis, face à Québec sur la rive du Saint-Laurent, nous héberge quelques jours. Septième plus grande ville de la province de Québec avec à peine moins de 150 00 habitants.

Outre l’inratable Parc des Chutes-de-la-Chaudière où nous étions déjà passé précédemment, il y a quelques endroits très agréables à Levis !

Au niveau du quai du traversier vers Québec, le Quai Paquet offre une vue imprenable sur la Capitale Nationale. Pour en profiter d’un peu plus haut, il est possible de grimper l’Escalier Rouge. Errer dans les ruelles autour ou sur la piste cyclable qui longe le St-Laurent nous procure une certaine détente en ces temps de recherche de logements et d’emplois. La microbrasserie Corsaire offre plusieurs choix de bière, tant qu’à faire il faut bien goûter ! 😉

Vue sur Vieux-Québec depuis Levis, quai Paquet

Seulement 800 mètres plus loin, mais un peu plus sur les hauteurs, la Terrasse du Chevalier-de-Lévis offre elle-aussi une vue sur le Vieux-Québec, la citadelle et les Plaines d’Abraham de l’autre coté du fleuve. Entre deux kiosques au toit rouge trône une statue de François-Gaston de Lévis (1719-1787), officier de l’armée française ayant mené plusieurs victoires avant la chute de la Nouvelle-France, qui a donné son nom à la ville.

Nous n’aurons malheureusement pas le temps de profiter du Parc du Domaine Etchemin et du Parc de la Rivière-Etchemin, plus proches du pont. La nuit tombe vite en cette saison, 17h30 !

Certains quartiers de Levis incitent à la promenade

En bref, il semble y avoir plusieurs quartiers résidentiels relativement paisibles voire esthétiques à Levis. Dommage que pour passer à Québec, il faille soit prendre le traversier ($), soit emprunter le pénible pont Pierre-Laporte toujours congestionné, soit opter pour le pont de Québec parallèle. À quand un vrai réseau de transports en commun ? 😉 Ceci étant, si l’on dispose d’un vélo pour circuler le long du fleuve, les sorties du week-end peuvent être très agréables !

Depuis la Terrasse du Chevalier-de-Lévis

Un commentaire sur «Errance entre Québec et Levis»

  1. Cette voiture ne vous porte pas chance, et les garagistes locaux semblent être de vrais margoulins. Pire que chez nous !
    Appart, boulots, vous voilà parés pour l’hiver !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *