Entrée au Bas-Saint-Laurent

Retour sur les routes en ce 1er avril 2023. En ce printemps québecois, c’est sous une alternance de neige et de pluie que nous quittons Québec peu avant midi.

Nous traversons le Pont Pierre-Laporte pour rejoindre la rive droite du fleuve, et effectuons les premiers kilomètres sur l’autoroute 20, avant de rejoindre la Route des Navigateurs, nom touristique donné à la route 132 qui longe le fleuve.

Première étape : Montmagny

Après environ 1h de route, nous faisons escale quelques minutes aux Chutes de Montmagny. Chutes complètement invisibles car sous la neige. L’occasion de profiter encore un peu des joies de la poudreuse !

Chutes de Montmagny, encore invisibles à la sortie de l’hiver (ou presque)

Les environs de Saint-Jean-Port-Joli

Après avoir traversé le village de l’Islet, nous arrivons au Belvédère du Domaine de Gaspé. Si la vue a finalement peu d’intérêt, nous profitons un court instant des flocons qui tombent sur la forêt en contrebas.

Belvédère du Domaine de Gaspé, St-Jean-Port-Joli

A peine plus loin, la Halte des Piliers permet de profiter d’une vue sur le fleuve et l’Anse Port-Joli. Les restes des plaques de glaces enneigées flottent au gré des vagues générés par le vent.

Anse Pierre-Jean, St-Jean-Port-Joli
Anse Pierre-Jean, St-Jean-Port-Joli

C’est le cas également au quai de Saint-Jean-Port-Joli. On commence cependant à sentir le froid avec les vestes mal entreposées dans l’auto, qui deviennent humides de l’intérieur.

Quai de Saint-Jean-Port-Joli
Quai de Saint-Jean-Port-Joli

Kamouraska et Saint-André-de-Kamouraska

C’est à Kamouraska que nous passons cette première nuit de retour sur les chemins.

Au réveil, nous partons nous promener sur les quais Taché et Miller et le long de la plage de ce qui est présenté comme l’un des plus beaux villages du Québec. Malgré les -5°C et un fort vent frette, on ne peut que valider la beauté des paysages. Bonus par rapport à la veille : grâce au soleil éclatant, on perçoit clairement la rive d’en face, située quelques 18 km plus loin, avec la vue qui s’étend même jusqu’aux pistes du Massif de Charlevoix.

Quai Miller, Kamouraska
Depuis le quai Taché, Kamouraska
Le long de la plage
Dans les rues de Kamouraska
Kamouraska

Quelques kilomètres plus au nord, c’est au bourg de Saint-André que nous stoppons un instant. Bien que la route d’accès au Parc de l’Ancien-Quai ne soit pas déneigée, nous parvenons à nous stationner et à accéder au mignon petit phare qui reste planté là. La neige renforce même l’esthétique de l’ensemble.

Le vieux phare de Saint-André

Rivière-du-Loup

Reprise de la route en direction de Rivière-du-Loup. Bien qu’un crochet par le parc SEPAQ du Lac-Témiscouata aurait pu être tentant, nous estimons qu’il vaut mieux venir en profiter d’ici 2 mois sur le chemin du retour, par un climat plus favorable.

Après un repas au pied du départ du traversier vers Saint-Siméon (toujours fermé pour l’hiver, reprise du service la semaine prochaine), nous partons en auto au Parc de la Pointe. C’est joli, mais pas de quoi véritablement marcher dans le secteur. On contemple quand même l’agitation du fleuve, donc les vagues aidées par le vent viennent frapper les rochers.

Parc de la Pointe
Parc de la Pointe

Le véritable incontournable de la ville, c’est le Parc des Chutes. En mode hivernal, c’est encore mieux 😉 Plusieurs sentiers au départ de la passerelle Frontenac permettent de profiter de la rivière du Loup, ainsi que de la chute de 33 mètres qui, en saison, alimente une centrale hydroélectrique. Pour le moment, pas d’eau, mais les environs glacés valent vraiment le coup de passer 1 à 2 heures sur place.

Depuis la passerelle Frontenac, Parc des Chutes
Rencontre fortuite avec un Lièvre d’Amérique sous son pelage hivernal
La rivière du Loup qui donne son nom à la ville
Barrage sur la rivière du Loup
Le Vieux Rivière-du-Loup

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