On pense souvent à la demande de visa PVT (Permis Vacances-Travail) ou Vacaciones y Trabajo, mais il faut aussi songer aux vaccins et au contenu du sac !
Et bien en amont, penser au permis de conduire international : utile pour les voitures de locations ! Et donc là, bienvenue dans l’administration française… Ce petit bout de papier valable seulement 3 ans, d’un format à nulle autre pareil, qu’auparavant l’on obtenait en quelques jours, demande dorénavant que l’on s’y prenne au minimum 2 mois en avance : fini la demande et le retrait en préfecture, désormais tout est centralisé au niveau national, et l’ancien délai de traitement d’une semaine en 2016 (préfecture de l’Hérault) est désormais, donc, de 2 à 3 mois, incluant formulaire internet à rallonge, envoi papier du récépissé, et achat d’une lettre postale suivie pour obtenir enfin le précieux sésame…
Les Vaccins
Pour les vaccins, quelques renseignements suivi de deux visites au Centre de Vaccination Internationales de Strasbourg : Hépatites A et B, fièvre jaune, rage et fièvre typhoïde font partie des recommandations pour l’Amérique du Sud. Excepté pour l’hépatite B, le reste à un coût non-négligeable, mais disons qu’on va éviter les risques 😉 (pour rappel, la rage, c’est pas ultra-courant, mais c’est mortel dans 100% des cas, ça vaut bien les 98 € du vaccin…)
Le sac
Le sac à dos, c’est surtout la chasse au poids et au surplus… 40 L ? 50 L ? 60 L ? Il faut tester ! Et pour tester, il faut savoir ce qu’on emmène… et donc connaitre les conditions climatiques. Autrement dit, on ne s’en sort pas quand on prévoit de traverser un continent en diverses saisons 😀 Finalement, Amandine reste sur un sac de 40 L, Olivier partira avec un sac de 60L… Ça élague sérieusement dans les quantités de fringues ! On rachète aussi quelques éléments, en plus efficaces ou plus légers (vestes 2-en-1, lampe frontale rechargeable, couverts 2-en-1, tasse en inox, liseuse) et quelques ustensiles propres au secteur (paille filtrante pour l’eau en-dehors des billes, sacoche « invisible » pour les papiers).
Le PVT
Quant au PVT en lui-même, il est relativement aisé à obtenir. Tout se fait par e-mail suivant la procédure décrite sur le site de l’Ambassade de la République d’Argentine en France. Le plus pénible reste la rédaction d’une lettre de motivation, même si on doute de l’intérêt réel de celle-ci. Après validation du dossier envoyé par e-mail, il faut soit se rendre à l’Ambassade à Paris, soit on continue par courrier postal. C’est cette dernière option que nous choisissons, puisque, même en se rendant sur place, il faut compter 48h entre le premier et le second rendez-vous. En effet, il faut soit laisser son passeport pour y faire apposer le visa (en fait, un papier collé sur une page avec rappel de qui vous êtes), soit… se le faire envoyer quand même ! Bilan : 10 € de courrier recommandé + 29 € de Chronopost retour (obligatoire).
Les billets d’avion !
On aurait bien choisi un autre moyen de transport plus économe en CO2, mais la traversée de l’Atlantique en voilier ne fait pas encore partie de nos projets. Bientôt, peut-être ? 🙂 Bref, départ de Madrid avec Iberia (quelques 380 € le vol, contre un peu plus de 1 800 € depuis Paris proposé par la seule Air France, je crois qu’on va rester gagnants même avec la nuit à Madrid 😉 ).
Ne reste plus qu’à….
- prévoir les premiers jours sur place ;
- s’inscrire sur Workaway
- faire les cartons pour vider l’appart !