Crown Range road et Arrowtown

cardrona

Nous quittons Wanaka ce 26 janvier au matin direction Queenstown, non pas par la SH6, mais via la Crown Range road. Celle-ci promet moultes sinuosités dans les montagnes, mais aussi une économie de prêt de 100 km et, surtout, nous permet le passage par Cardrona (et tant pis pour Cromwell que nous évitons en optant pour ce choix, mais nous trouverons bien un moment pour y retourner dans quelques jours !).

 

Cardrona

Après 25 km, nous arrivons à Cardrona. Excepté sa station de ski en hiver, le lieu est surtout connu pour son hôtel au style gold rush (ruée vers l’or). Si le lieu a été restauré et agrandi, sa façade est heureusement conservée à l’identique !

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Cardrona Hotel

 

La route continue ensuite, et commence même à sérieusement serpenter à travers les montagnes. Ce qui, pour la plus haute route de Nouvelle-Zélande, n’est guère étonnant 🙂 -quand bien même il est nécessaire ici de relativiser, la route ne monte finalement qu’à 1121 mètres

Les quelques points de vue sont plutôt impressionnants. Nous nous faisons doubler par un avion d’Air New Zealand qui, lui aussi, se fraye un chemin à travers les montagnes. Brrrrr… !

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Crown Range Road (de Wanaka vers Queenstown)

 

Arrowtown

Non loin après la fin de la route, typique parmi les cité minières de la période de la ruée vers l’or, Arrowtown a su garder un certain attrait. Malheureusement, le nombre impressionnants de touristes en l’endroit en cette fin janvier gâche un peu le plaisir. Il faut dire que déambuler dans Buckingham Street aux décors de l’époque est un peu décalé avec les nombreuses voitures quant à elles bien modernes qui y sont garées tout le long. Mais ces anciens bâtiments, certes reconvertis en boutiques, desquels dépassent les flans des montagnes continuent de transmettre un peu leur ambiance.

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Arrowtown – Buckingham Street

 

Outre la rue principale (et pour ainsi dire unique rue) de la ville, l’ancien quartier chinois a été restauré et réhabilité suite à une fouille archéologique dans les années 1980. Celui-ci fut habité par environ 60 hommes chinois en 1880, en intégralité d’anciens fermiers de la région du cantonnais vivant dans l’extrême pauvreté et venu ici dans l’espoir de ramener une paye au pays. À la recherche d’or, la plupart passaient environ 5 ans ici, vivant chaque jour une forte discrimination contre leur communauté de la part des européens. 1 sur 7 devait y mourir alors que sa famille l’attendait. Les baraquements reconstruits ou restaurés ne sont pas nombreux mais valent le détour : imaginez une maison de la taille d’une petite chambre à coucher… C’était leur quotidien. Seul l’épicier local (par ailleurs interprète) amenait un peu de vie et leur permettait de tisser des liens. Joyeuse époque !

 

 

Nous arrivons sur la très touristique Queenstown sous la pluie, et vous réservons notre appréciation des lieux dans notre prochain article ! 😉

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