Une fois sortis du traversier en provenance de Tadoussac, nous entrons dans la région de Charlevoix, et plus précisément dans la MRC (municipalité régionale de comté) de Charlevoix-est.
Première halte à la sortie du traversier, avant tout pour prendre un café et ne pas somnoler au volant : le village de Saint-Siméon. C’est de là que part le traversier qui franchit le St-Laurent à destination de Rivière-du-Loup. Cette dernière ville ayant été dans notre liste de « peut-être » pour y travailler cet hiver, nous voyons le quai du traversier sous un regard particulier. C’est d’ailleurs presque au bord de ce quai, à proximité de la plage, que nous flânons.
Nous continuons jusqu’à La Malbaie, plus grande ville de Charlevoix-est avec 8900 habitants. Plus précisément, c’est au village intégré de Pointe-au-Pic que nous flânons à nouveau. La petite jetée de Pointe-au-Pic est aménagée au bord de l’eau derrière une passerelle piétonne, non loin de la gare du train touristique de Charlevoix. Un cargo passe au loin.
Nuitée à l’Auberge de Jeunesse de La Malbaie, où nous assistons un temps au concert du groupe québécois Dave Harmo.
Parc National des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie
Le lendemain, départ pour le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, à une quarantaine de kilomètres de la ville.
Ce parc est surtout connu pour ses gorges, mais la randonnée phare est fermée pour la période hivernale. Nous programmons donc un sentier plus modeste de 6 km dit Le Lac-Sans-Oreille, une boucle qui mène à un petit lac. Si l’aller est très monotone à travers la forêt, le retour permet réellement de profiter d’un point de vue sur une partie des gorges.
Auparavant, nous nous enfonçons en voiture jusqu’au kilomètre 8 après l’entrée du parc, d’où partent des mini-sentiers respectivement de 400 et 700 mètres : Le Belvédère et Le Pied-des-Sommets. Ce sera finalement surtout le Barrage Des Érables, aujourd’hui un pont, qui donne un charme au lieu et permet de se replonger dans l’histoire du parc à travers quelques panneaux explicatifs.
En effet, avant de devenir un parc national à la toute fin du XXè siècle, le site était utilisé par les draveurs pour l’exploitation du bois. Ceux-ci coupaient les arbres, puis se chargeaient de contrôler leur dérive sur la rivière Malbaie jusqu’à la pulperie de Clermont, en aval. Là, le bois était transformé en pâte à papier. Les dernières coupes on eu lieu en 1985, date de la rétrocession de la concession de la compagnie forestière au gouvernement du Québec.
Notre avis : bien que ce parc soit souvent vendu comme l’un des plus grandioses du Québec, la fin des couleurs de l’automne ne nous permet pas de le classer en haut de notre liste (mais la concurrence est rude) ! Ceci étant, les gorges valent bien le passage. La rivière doit être bien sympathique en canoë 😉
La Malbaie
Avant de quitter les lieux, retour dans le secteur de Pointe-au-Pic passer devant le célèbre casino et le Manoir Richelieu, issu de la mode des hôtels-châteaux des fin XIXè et début XXè siècles. Nous empruntons un morceau du Sentier des Planètes, qui offre quelques vues sur le fleuve en contrebas. A l’échelle Soleil-Neptune = 3km, des pancartes donne des informations intéressantes sur les planètes du système solaire. Pour rappel, la région de Charlevoix provient d’un immense cratère de 54 km que l’on doit à la chute d’un astéroïde il y a quelques 350 millions d’années.
Retour à la jetée où nous passons rue du Quai et chemin du Havre ; quelques maisons semblent plus esthétiques que la normale.
S’en-suit un repas mi-chaud et une mini-sieste au soleil au bout de la jetée (poulet frit et pogo -saucisse sur bâtonnet enrobée de pâte à frire-) acheté au magasin Metro quelques minutes auparavant.
Après une dernière halte à Saint-Irénée pour apercevoir la petite chute Jean-Noël, nous quittons Charlevoix-est pour Charlevoix, destination : Baie St-Paul.