Buying a car (and some plywood)

2 jours après notre arrivée sur Wellington et avoir ramené notre Swift chez Jucy, nous avons du nous rendre à l’évidence : circuler sans voiture allait s’avérer long, laborieux, et very expensive. Et encore, sur Wellington, le service de bus semble assez bien fonctionner.

 

Bref, nous nous sommes résolus à acheter une voiture assez rapidement -envisageant de remonter sur Napier (Hawke’s Bay) pour arriver à temps pour la saison du fruit thining (élagage de fruits pour en laisser pousser d’autres avec la place qu’il leur faut).

 

Notre démarche d’achat de voiture fut donc extrêmement simple :

  1. Analyser les offres sur TradeMe et contacter des locaux par courriel ;
  2. Ne pas se rendre aux rendez-vous fixés le jour-même à 15km de Wellington avant d’être sur que la voiture est toujours disponible au moment où l’on arriverait… ;
  3. donc, restreindre la zone de recherche à Wellington-city ! ;
  4. Regarder les adresses des garages de voitures d’occasion ;
  5. Rejeter un œil à tout hasards aux groupes français sur Facebook, au cas où l’un d’eux se met à proposer un véhicule à un prix raisonnable ;
  6. Contacter un français qui vend sa voiture sur l’île du Sud, au cas où, finalement, ça ne vaudrait pas le coup de payer le ferry pour aller la chercher, mais bon quand même avec nos valises, vu la taille, on n’est pas sur, mais quand même, peut-être que…
  7. Regarder les prix des billets d’avion pour remonter sur Auckland pour avoir du choix (au passage, pas cher du tout avec Air New Zealand !) ;
  8. S’inscrire au groupe Fracebook en français « Annonces de voitures en Nouvelle-Zélande » ;
  9. Consulter le-dit groupe 15 fois en 2 jours (avec un peu de déprime entre-temps) ;
  10. Tomber sur un français qui propose une voiture ET à un prix raisonnable ET sur Wellington ! Lui écrire, le rencontrer, voir la voiture, l’essayer, être satisfait.
  11. Retirer 2600$ en cash en coupures de 50$.
  12. Revoir le-dit français le lendemain, accessoirement résidant en NZ (cette notion étant très importante pour espérer un prix raisonnable) depuis 1 an et demi, faire les papiers avec sa pregnant girlfriend native néozélandaise, repartir avec les clefs.

 

Voilà pour la voiture en elle-même. Au final, on s’en est bien tirés, et plutôt rapidement. Nous voici donc avec notre Mitsubishi RVR de 1998 affichant 136 000 km au compteur, WOF valable jusqu’en avril 2017, REGO payé jusqu’en janvier 2017 (le Warrant Of Fitness étant un peu l’équivalent de notre contrôle technique, à passer tous les 6 mois, et le REGO étant un droit à circuler, faisant également office de certificat d’immatriculation, que l’on peut racheter sur internet ou à la poste lorsqu’il est périmé). (ah oui, parce que sur TradeMe, y’a plein de voitures avec un REGO obsolète ou un WOF périmé le mois suivant l’achat). (tant qu’on y est pour les infos : si on achète un véhicule diesel, on gagne $0,70 le litre à la pompe, que l’on compense en ajoutant un RUC, à payer tous les 1000 km en allant à la poste).

Notre véhicule : Mitsubishi RVR 1998, boite auto, auto-radio en japonais
Notre véhicule : Mitsubishi RVR 1998, boite auto, auto-radio en japonais

 

Donc, notre véhicule étant là, nous sommes prêts pour nous interroger : va-t-on dormir dedans ? La réponse étant oui, vient le temps de :

  1. mesurer, reporter les dimensions sur un schéma papier ;
  2. courir 2 fois après la feuille pleine de mesures qui s’envole (Windy Welli’ quoi ! cf l’article futur sur Wellington) ;
  3. faire des plans sur un autre papier, réfléchir, changer ses plans, redessiner, gribouiller, rendre le plan illisible, le tout de préférence juste avant de se coucher histoire de ne pas bien dormir ;
  4. se rendre pour acheter des planches chez Bunnings et réviser ses plans dans un rayon pour les adapter aux coûts, contacter un vendeur, discuter avec lui de notre idée et des îles Fidji, repartir avec des plaques de contreplaqué découpées à la bonne taille, et s’amuser en rentrant à redécouper les chutes pour en faire quelque chose ;
  5. acheter du petit matériel de camping chez Wharehouse (bon, on l’a fait avant, mais dans l’idée, ça marche aussi) ; nous optons pour le moment pour un duvet chaud, un drap, 2 oreillers et leurs taies, une couverture, et une couette qui fera office de matelas et sera renforcée en temps voulu si nos dos s’en plaigne ;
  6. visser, clouer, se rendre compte que ça ne s’imbrique pas tout à fait comme prévu, bref, monter la chose, de préférence par grand vent (Windy Welli’ quoi !) avec une voiture garée légèrement en pente (habiter à Brooklyn, Wellington, normal).

 

voiture planches formant un lit
Et voilà le travail… Verdict sur la solidité de la chose mardi soir 😉

 

2 commentaires sur «Buying a car (and some plywood)»

  1. belle voiture équipée pour dormir mais j espère que votre dos ne souffrira pas trop! sinon il faudra renforcer la couchette lol bisou a vous deux tri

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