Brève géographie de la Ville de Québec

Après un article sur les principaux gratte-ciels de Québec, que l’on voit presque quotidiennement, nous nous étalerons dans le prochain article sur les quartiers que nous fréquentons et dans lesquels on commence à avoir nos habitudes 🙂

Mais tout de suite, afin de mieux contextualiser certains de nos articles précédents, voici un petit aperçu du découpage administratif et de nos quelques points de repères dans Québec.

Origines du nom

Et d’abord, d’où vient ce nom : « Québec » ?

Fondée en 1608 sous l’impulsion de Samuel de Champlain, le nom de la Ville de Québec nous vient des langues algonquiennes. À l’origine, Kébec était un mot du dialecte autochtone signifiant « là où le fleuve se rétrécit ».

« […] je cherchay lieu propre pour nostre habitation, mais je n’en peu trouver de plus commode, ny mieux situé que la pointe de Quebecq […] » – Samuel de Champlain

Car c’est bien ici que « le fleuve » , comme disent les locaux sans jamais mentionner son nom (faut dire qu’il n’en ont pas d’autres ^^), bien ici donc qu’il est le plus étroit avec seulement 1 kilomètre de large.

C’est donc la ville qui donnera plus tard son nom à la Province dont elle sera la capitale, province autrefois connue sous les noms de Nouvelle-France (vice-royauté de France, 1534 à 1763) puis de Bas-Canada (colonie britannique, 1791 à 1841).

Point vocabulaire : Si vous parlez de la Ville de Québec, dites bien « à Québec » ou « de Québec ». Pour la Province, on dira « au Québec » ou « du Québec ». La nuance peut mener à une totale incompréhension de votre interlocuteur (ou vous faire passer pour un maudit français) ;).

Jardins de l’Hôtel de Ville attendant l’ouverture du Marché de Noël allemand

Découpage administratif

Située dans la région de la Capitale-Nationale, la Ville de Québec est peuplée par environ 550 000 habitants répartis sur 454 km². Elle est divisée depuis 2002 en 6 arrondissements, dont la plupart sont d’anciennes municipalités :

  • La Cité-Limoilou, au centre
  • Les Rivières, au centre-ouest
  • Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, à l’ouest
  • Charlesbourg, au nord
  • Beauport, à l’est
  • La Haute-Saint-Charles, au nord-ouest.
Source : Wikipédia, article Arrondissements et quartiers de Québec

Ces arrondissements sont eux-mêmes divisés en 35 quartiers. Celui où nous résidons, La Cité-Limoilou, est composé de La Cité d’une part, et de Limoilou, d’autre part. La Cité, c’est le quartier historique, incluant la haute-ville et la basse-ville. S’il est le plus petit arrondissement de Québec en terme de superficie, il est néanmoins celui avec la plus forte densité de population. La Cité est délimitée par la rivière St-Charles au nord, et le fleuve St-Laurent au sud-est.

La Cité est composé de 6 quartiers sur les 9 que compte La Cité-Limoilou, dont 4 que nous fréquentons :

  • Montcalm,
  • Saint-Jean-Baptiste,
  • Saint-Roch,
  • Saint-Sacrement,
  • Saint-Sauveur,
  • Vieux-Québec–Cap-Blanc–colline Parlementaire.
Source : Wikipédia, article La Cité-Limoilou

On l’aura compris, les subdivisions administratives de la ville sont multiples. Nous habitons donc dans le quartier St-Jean-Baptiste de l’arrondissement La Cité-Limoilou de la ville de Québec. Nous travaillons dans ce même arrondissement, dans les quartiers de Vieux-Québec et de Montcalm.

Boulevard René-Levèsque : le parlement de Québec, point culminant de la Colline Parlementaire

Réseau de transport

Ce fut LE problème initial dans le choix d’un emploi : le Réseau de Transport de la Capitale (RTC) est clairement déficient. Un projet de tramway pour 2028 est dans les cartons, mais il traine quand même depuis 2002… Seules quelques lignes de bus dites Métrobus disposent d’une fréquence correcte les rendant utilisables à toute heure. Mais à l’heure de pointe, ces lignes se congestionnent entre elles…

Le réseau de tramway est un débat éternel ici, et force est de constater que la plupart des québécois que nous avons rencontré y sont farouchement opposés… Si tous reconnaissent que le réseau actuel est à améliorer, la plupart préfèreraient un métro et des ponts/tunnels routiers supplémentaires. (Non, nous ne sommes pas à Strasbourg à la fin des années 1980…!) Affaire à suivre ?

Quoi qu’il en soit, nous n’aurons pas le temps d’attendre le tram, et nous avions donc réduit nos recherches d’emploi de façon à pouvoir nous déplacer uniquement à pied.

Métrobus sur la Côte d’Abraham, délimitation entre St-Jean-Baptiste et Saint-Roch

Les axes principaux

Plusieurs grands axes traversent Québec parallèlement au fleuve.

Nous passons parfois fréquemment par trois d’entre eux.

La Grande-Allée est l’accès privilégié au Parlement et aux Plaines d’Abraham. En son long se trouvent de nombreux restaurants. Elle accueille également les festivités du Nouvel An et du festival d’été. Elle débute à la Colline Parlementaire (Grande-Allée Est) puis dessert le quartier Montcalm (Grande-Allée Ouest) avant de devenir le boulevard Laurier à l’approche de Sainte-Foy.

La Grande-Allée au niveau de l’Assemblée Nationale du Québec (droite) et du Complexe H (à gauche)

En second lieu, le Boulevard René-Levesque. Il porte le nom d’un ancien Premier Ministre du Québec. Axe principal de la ville-haute, il doit accueillir le tramway s’ici 2028. Il part de l’Assemblée Nationale et traverse les quartiers de Saint-Jean-Baptiste (boulevard René-Levesque Est) et Montcalm (boulevard René-Levesque Ouest) avant de partir vers Saint-Sacrement.

Le Boulevard René-Levesque est un axe stratégique de la haute-ville.

Sur la ville-basse, le Boulevard Charest est l’une des artères principales de l’arrondissement. Il irrigue le quartier Saint-Roch avant de se transformer en autoroute à la sortie du quartier Saint-Sauveur.

Le Boulevard Charest traverse le quartier Saint-Roch

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