Au revoir Québec !

Comme une ambiance de fin d’étape. Nous sommes presque prêt à quitter cette ville de Québec, qui nous aura accueilli durant 5 mois et nous aura permis de passer l’hiver au chaud.

Globalement, on peut dire qu’il fait bon vivre à Québec. D’un point de vue architectural, petit coup de cœur pour l’Hôtel du Parlement, qui impressionne toujours lorsqu’on passe devant. Quelques gratte-ciels en nombre raisonnables, un quartier du Vieux-Québec pas mal préservé -même si y habiter relève d’une gageure.

Nous aurons bien profité des activités hivernales : sessions patin à glace, glissade, le Marché de Noël allemand puis le Carnaval de Québec sont autant d’activités bien appréciées. Par rapport à nos prévisions, on peut le dire : il a pas fait tant frette ! L’hiver au Québec est une saison bien agréable. Alors, on changerait probablement de version si on avait un escalier à déblayer tous les matins, mais les craintes sont effacées -au contraire, Olivier en redemande ! 😀

Vie quotidienne et activités

Nous avons réussi sans trop de peine à trouver des commerces pas trop désagréables, une vie de quartier(s), et des activités : patin à glace en de multiples endroits évidemment, mais aussi des promenades agréables comme le long du Parc Linéaire de la Rivière St-Charles, se promener dans le Vieux de la place des Canotiers à la Citadelle, ou même surplomber le fleuve par la touristique mais toujours agréable Promenade des Gouverneurs.

Si les restaurants sont légion, les bon restaurants le sont moins ! Citons quand même Il Bello (dispendieux mais excellent), Nina Pizza, les brunchs de l’Ophélia, ou encore le Casse-Crêpe Breton. La Bûche permet de rester dans la nourriture québécoise.

En fait, si on appréhendait un peu un hiver à Québec avec les on-dits, il n’en fut rien : il ne fait jamais si froid que ça si l’on est bien couvert (utiliser la « technique de l’oignon », c’est-à-dire 5 couches de vêtements au plus fort de l’hiver), la lumière du soleil reste bien présente, et quand on aime la neige il n’y a aucune difficulté.

Les points faibles ? Aïe aïe aïe ! En premier, la conscience écologique zéro. Si tu penses comme nous qu’il y a trop d’emballages plastiques en Europe, prépares-toi psychologiquement à souffrir. En second, les transports en communs d’un niveau pitoyable pour une ville de cette taille. En troisième, la fermeture d’un bon nombre de sites et d’activités d’octobre à mai, qui fait que novembre et début décembre ont pu paraitre parfois un peu longuets. Et enfin, la complexité des déclarations d’impôts fédérale et provinciales (prévoir soit de prendre un comptable comme la majeure partie de la population, soit compter 1h40 sur l’un des logiciels mis à disposition gratuitement -car oui, il y a des logiciels payants). Rien d’insurmontable donc, une fois prise nos nouvelles habitudes.

Emploi

Moment émotion pour le dernier shift d’Amandine, qui avait une équipe de travail qu’elle regrettera !

Quitter le logement

Vous prendrez bien une dernière bordée ?

Dernier jour à Québec !

Cette fois, c’est bien reparti ! 1^er avril 2023, 3 ans jour pour jour après être monté dans un bus pour quitter l’Argentine en catastrophe, c’est cette fois un périple plus joyeux qui s’annonce. Nous quittons Québec pour un tour en direction du Bas Saint-Laurent, de la Côte Nord, puis des provinces de Terre-Neuve et de la Nouvelle-Écosse (avant -probablement- de prendre la direction du Yukon avant l’été, mais ceci est une autre histoire à écrire prochainement).

Signe du printemps qui s’installe, c’est sous la neige que nous effectuons notre dernière sortie dans les rues de Québec : brunch, détour par le Vieux-Québec déposer nos raquettes et patins qui ne rentrent pas dans l’auto, et dernières foulées en ville avant un moment.

Bye Québec 😉 On t’as apprécié, mais l’appel de la route est le plus fort !