Il est là, il nous attendait ! Le Tongariro National Park, plus ancien parc national du pays.
Nous l’avions traversé lors de notre descente vers Wellington, quelques jours seulement après notre arrivée en Nouvelle-Zélande. En ce temps-là, fin octobre dernier donc, un épais brouillard nous empêchait ne serait-ce que de discerner vaguement la position des monts Tongariro, Ruapehu et Ngauruhoe, les 3 majestueux volcans (actifs) dominant l’Île du Nord en son centre. Nous nous étions donc contenté d’une très humide ballade vers une chute d’eau.
Il était temps de prendre notre revanche ! 😉
Nous avons pu apercevoir le mont Ruapehu et ses neiges éternelles, point culminant de l’Île du Nord avec ses 2 797 m de haut, lors de notre route entre Whanganui et National Park ce jeudi 16 mars 2017.
Le Tongariro Alpine Crossing
Le moment est venu, en cette matinée du vendredi 17 mars, de partir à l’assaut du Tongariro Alpine Crossing : une randonnée de 19 km qui serpente entre le mont Ngauruhoe (2 291 m) et le mont Tongariro (1 978 m), pour culminer au Red Crater puis redescendre vers les 3 sublimes Emerald Lakes.
L’option majoritaire consiste à parcourir les 19 km du tracé en 6h30, d’un parking à l’autre, puis de prendre une navette à $30 pour vous ramener au parking de départ (ou, inversement et probablement plus judicieusement, de laisser votre voiture à l’arrivée puis de prendre une navette vous amenant au départ). Les plus téméraires tenteront en complément l’ascension du cratère du Ngauruhoe (3h aller-retour) puis du Tongariro (2h30 aller-retour). Un peu trop pour nous !
Après en avoir discuté avec d’autre personnes ayant déjà fait le Tongariro Crossing, qui estiment à l’unanimité que la partie après le Blue Lake est pénible et sans intérêt, nous optons pour l’autre option : faire demi-tour peu après le Red Crater, à la moitié du chemin, ce qui permet encore de profiter de la vue sur le Blue Lake et surtout sur les Emerald Lakes, avant de rebrousser chemin pour revenir au parking de départ.
Notre Tongariro Alpine Crossing
Nous avançons donc durant 1h30 sur un chemin relativement plat jusqu’à la cascade de Soda Springs. Peu après, une pancarte nous averti : êtes-vous vraiment sûr de vouloir continuer ? C’est à ce moment que commence la partie un peu plus sérieuse : escaliers au début, puis montée avec en toile de fond le mont Ngauruhoe. Contournant celui-ci, le chemin redeviens plat pour environ 30 minutes. C’est seulement ensuite que commence la violente montée vers le Red Crater. Si celle-ci n’est pas difficile en soit, elle s’avère glissante en plusieurs endroits. Avec la popularité du circuit, la moindre personne avançant un peu moins vite créé immédiatement un bouchon, et donc les derniers pas furent à la queu-leu-leu les uns derrières les autres… mais qu’importe, la vue est sublime !
La vue, parlons-en : Ngaurhoe d’un coté et son cratère gris et orangé, Red Crater de l’autre (avec comme son nom l’indique son cratère rouge !), et, 2 minutes plus loin, la vue sur les 3 lacs : 2 d’un vert émeraude, le troisième frappant d’un fort bleu azur prononcé.
Olivier décide de descendre un peu vers les lacs, Amandine reste au sommet. Nous avions lu auparavant de ne pas trop nous engager dans la descente, car, lorsqu’on fait demi-tour, il faut évidemment la remonter ! Mais descendre d’environ 10 minutes n’engage pas trop et permet une vue somptueuse sur les lacs. La pente est vraiment très glissante cependant, et les gens qui y perdent l’équilibre en entraînant des glissements de sable ne facilitent pas la chose.
Retour au sommet pour un repas tiré du sac bien mérité, après un peu plus de 3 heures de marche.
C’est dès ce moment qu’une masse nuageuse s’est engouffrée dans les creux entre les volcans, virevoltant de-ci de-là mais cachant la plupart du temps le sommet du mont Ngaurohoe. Quant au sommet du mont Tongariro, le cratère de celui-ci n’étant pas net, il était déjà difficile à deviner par temps clair et dégagé (ou peut-être juste qu’on n’est pas doué ? ^^). Le lac bleu émeraude, quant à lui, vit mal les passages nuageux et en devient presque noir !
La descente se fait donc dans une alternance de soleil et nuages. 3h30 plus tard, après un crochet de 5 minutes par la cascade de Soda Spring et une barre chocolatée réconfortante, nous sommes de retour au parking. La dernière heure dans ce sens là n’est pas, non plus, très intéressante !
Bilan
Départ 8h40 du parking Mangatepopo, arrivée au Red Crater à 11h45. Redescente entamée à 13h00 pour un retour au parking à 16h15. Finalement, nous qui nous étions préparés pour 8h de randonnée, nous sommes satisfaits : les 8 heures sont bien là, mais elles incluent les pauses photos et les pauses repas !
Avons-nous un regret de ne pas avoir fait l’intégralité du tracé ? Si le regret s’est fait sentir au sommet de ne pas pouvoir approcher les lacs, finalement, nous avons quand même tout vu, et économisé $30 chacun ! Surtout vu la météo changeante : la couverture nuageuse n’aurait pas permis de profiter davantage de la seconde partie.
Alors, était-ce, comme on le lit souvent, « la meilleure randonnée de Nouvelle-Zélande » ? S’il est indéniable que le Tongariro Crossing propose des paysages merveilleux et des couleurs invraisemblables que nos yeux n’avaient jamais vu, le qualificatif nous paraît exagéré. D’une part, le parcours à travers un paysage volcanique ne nous semble pas représentatif du pays. D’autre part, seules les 2 heures au sommet sont véritablement une expérience inoubliable. Mais il faut le faire, sans aucun doute !
Reprenant la route vers un camping entre Turangi et Taupō, nous apercevons quelques fumerolles émergeant non loin du mont Tongarigo, au loin…. Ainsi s’achève notre retour au Tongariro National Park !
Le saviez-vous ?
Dans la mythologie maorie, Tongariro, Ngaurhoe, Ruapehu et Taranaki voulurent conquérir le coeur de la belle Pihanga. Une terrible bataille entre les 4 mastodontes s’en suivi, dans laquelle Taranaki fut défait. Lorsqu’il parti en retraite vers la côte est, il creusa ce qui est aujourd’hui le lit de la rivière Whanganui, marquant à jamais ce jour d’une cicatrice. Il reste visible certains jours. Mais parfois, pour montrer sa colère, Tongariro laisse s’échapper quelques fumées.
coucou les petits loups ! alors une sacré belle balade,dur je pense mais bien mérité, qui ne vous a pas déçu !!! ho mais c’ est sublime ces jolis lacs cela nous sommes toujours très émerveiller devant ces sublimes photos, vous garder la joie de vivre , et c’ est pour nous un très grand moment de bonheur que nous partageons avec vous . Gros bisous à vous deux