Après avoir quitter Lunenburg, et avant de redescendre vers le sud, nous remontons vers la capitale de Nouvelle-Écosse, Halifax, en passant par l’incontournable phare (touristique) de Peggys Cove.
Peggys Cove
Intégrée à la région métropolitaine d’Halifax, la communauté de Peggys Cove est désormais un important site touristique. Le phare qui s’y trouve, érigé en 1914, serait l’un des plus photographiés du Canada !
Triste histoire avant l’entrée dans le bourg, puisque c’est depuis le mémorial de la catastrophe du vol Swissair 111 que le point de vue est le plus enchanteur. C’est en effet au large de Peggys Cove que s’est abimé l’avion effectuant la liaison entre New York et Genève le 2 septembre 1998, se disloquant au contact de l’océan avec 229 personnes à bord.
Nous pénétrons dans le village par le stationnement du Visitor Centre. On peine à imaginer la vie des résidents aujourd’hui : sous ses airs de village de pêcheur, l’afflux touristique au plus prêt des maisons doit rendre la vie impossible si l’on ne travaille pas dans le secteur. Pour nous, en ce samedi, le premier de la saison, c’est assez peu calme (enfin, tout est relatif, on arrive à circuler et à respirer, on est loin de ce que ça doit être au cœur de l’été ^^).
Pour l’ambiance, un joueur de Cor des Alpes est sur place. Un son bien mystérieux avant qu’on n’identifie sa provenance !
Le phare vaut bien le déplacement, et les rochers étonnants sur lesquels il est posé également. Réputation non usurpée !
Halifax : retour en ville ! Une capitale à taille humaine.
Halifax, 400 000 habitants, capitale de la province de Nouvelle-Écosse. On ne savait pas à quoi s’attendre, et bien, pour un retour dans une grande ville, c’est plutôt très agréable. La météo aidant, nous déambulons sur le waterfront, entre quais aménagés, bateaux, vue sur la rive d’en face et guitounes de nourriture à emporter.
À quelques rues de là, Halifax downtown reste relativement paisible pour une grande ville. L’architecture nord-américaine est bien présente mais ne choque pas. Les grattes-ciels sont présents mais ne montent pas bien hauts, l’air est respirable. Au détour du Scotiabank Centre, l’aréna de la ville, nous croisons le bus des Remparts, l’équipe de hockey de Québec, qu’on n’aura jamais vu en 5 mois là-bas…
C’est juste derrière que se trouve la citadelle d’Halifax. L’heure est trop avancée pour permettre la visite de cette forteresse qui ressemble à une étoile vue du ciel : impossible de s’en rendre compte depuis la porte… Ceci étant, la vue sur la basse-ville et le havre d’Halifax (Halifax Harbour), où s’engouffre l’océan Atlantique, est sympathique. Après un passage par la rue piétonne Argyle Street, retour vers le front de mer à la recherche d’un restaurant. La chance nous sourit : ce sera demi-homard sur St-Jacques panées (!) à l’étage inférieur du Salty’s (le détail à son importance, l’étage supérieur étant… plus huppé ^^). Franchement : à recommander !
Le lendemain, après un rapide passage au marché Halifax Seaport Farmers’ Market puis devant le Musée canadien de l’Immigration, un crochet par la gare s’impose : mon papa nous quitte et prend le train pour Montréal (22h de trajet quand même). Fin du périple à 3, et ça sent doucement la fin du road-trip autour des Provinces Atlantique également. D’autant qu’une difficulté avec la voiture commence à nous interroger sur la suite des événements. Dans l’immédiat, la forte pluie de ce début d’après-midi nous incite rapidement à nous prendre une journée de repos.
C’est à Dartmouth, en face d’Halifax, que nous passons les deux nuits suivantes. En voiture, on y passe par le pont, notre première route à péage au Canada : ça reste raisonnable, 1,25 $ pour éviter un détour de 30 minutes.
L’accès piéton à Halifax depuis Dartmouth est lui extrêmement simple puisqu’il peut se faire en traversier en moins de 10 minutes. Prévoir 2,75 $ aller-retour pour un départ toutes les 30 minutes, soit moins que le coût d’une heure de parking en ville. En bonus, on aperçoit la skyline de la capitale depuis le pont du bateau 😉
Au retour du traversier, nous passons par le parc Leighton Dillman, qui offre lui aussi une vue sur la skyline de la capitale, option verdure en plus !
Verdict : vivre autour de la capitale de Nouvelle-Écosse semble véritablement être agréable. De nombreux parcs environnants, des pistes cyclables, un front de mer plaisant… Ceci étant, on ne s’y verrait pas vivre nous-même, non pas parce qu’on n’aime pas les villes agréables, mais parce que les avantages ne sont pas suffisants pour compenser les inconvénient de l’éloignement de l’Europe. C’est qu’on se fait vieux 🙄 !