Backpacker car à vendre !

Et voilà le moment tant redouté : celui de revendre (déjà !!) notre fidèle voiture-maison ! Puisque nous partons en avion sur l’Île du Sud le 11 juillet, il convient de vendre la voiture avant… mais pas trop tôt non plus, puisqu’on en a besoin jusqu’au 6 juillet. Ce qui nous fait grosso-modo une semaine pour procéder à la vente, réalisable si l’on s’y prend un peu en avance (du moins, nous l’espérions !)

L’annonce

À quoi ressemble un annonce pour la confier à d’autres français ? à ça pardi !

Mitsubishi RVR 1998
155 000 km
NZ$ 2500 (1610 €)
WOF : 12/10/2017
REGO : 01/11/2017
boite automatique, Essence env. 8,5L/100 sur route (500-540 km avec un plein de 43 litres), env. 10L/100 en ville
Toit ouvrant, vitres arrières teintées. Entretien récent : pneus arrières changés en février, vidange et purge du circuit de frein en mars. Courroie de distribution valide jusqu’à 200 000 km. Nous avons toutes les factures depuis 2015 (précédent propriétaire).

Le sommier peut se démonter facilement à mi-longueur, permettant de redresser les 2 sièges et de s’en servir comme simple voiture 4 places. Nous sommes les premiers backpackers à l’avoir aménagée ainsi.

Parfait pour un petit couple (1m70 maxi) ou pour une personne seule un peu plus grande
+ matériel de camping : réchaud à gaz, 2 chaises, 2 tasses, 2 bols, 2 assiettes, jeu de couverts, une cafetière, etc.
+ divers (aiguilles et fil à coudre, gel après-soleil, tendeurs, pinces à linge, fil, 3 serviettes « de plage/pique-nique », tournevis, vis, dépliants touristiques et cartes, etc…)

Au niveau des rangements, il y a de quoi placer 2 grosses valises dans le coffre. L’espace devant les sièges arrières nous sert à ranger les chaises. Il y a 2 poches sur les cotés du lit qui peuvent faire office de « table de nuit » ;). Avec tous les petits recoins, c’est suffisant pour accumuler pas mal de trucs superflux ^^.

Voilà voilà, n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’infos / questions / visites / essais !
Olivier & Amandine
022 344 5053

Les démarches

Nous avions prévu la liste suivante :

• annonces sur les groupes Français sur Facebook ;
• annonces sur les groupes d’achat/vente de la région de Wellington sur Facebook ;
• affiche sur la voiture, petites annonces au Countdown, New World et Pack’n’Save ;
• publication sur le site backpackerboard.co.nz ;
• en dernier recours, publication sur le site trademe (équivalent local de Le Bon Coin, à ceci prêt que le dépôt d’annonce coûte une cinquantaine de dollars) ;
• en tout dernier recours : aller voir un garage.

Vu la saison, le risque était grand de devoir brader la voiture. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle nous avons préféré descendre vers Wellington plutôt que remonter sur Auckland depuis notre dernière étape de la région de Taranaki : en effet, nombre de français, allemands, ou autres en Working Holiday comme nous quittent le pays pour l’hiver, et la demande est très faible puisque très peu font le trajet inverse, amenant une casse des prix sur Auckland et Christchurch, villes qui accueillent les deux aéroports internationaux. Nos avantages : nous avons toujours les sièges arrières, et un faible kilométrage, permettant si besoin de tout démonter et de la revendre à un Kiwi comme simple voiture. Nos inconvénients : nous ne possédons pas l’un des deux modèles surcotés très recherchés des backpackers (Toyota Estima ou Honda Odyssey), et une personne de plus d’1m75 ne rentrera pas dans notre lit.

En pratique

Avant de publier notre annonce, nous avons vu passer par hasard 3 demandes de Français sur Wellington et Whanganui (sur notre route) à la recherche d’un véhicule aménagé. Nous les avons donc contactés… et ça a payé puisque l’un d’eux -celui de Whanganui- nous l’as pris, malgré un paiement en euros et une négociation du prix un peu sévère se dit-on après coup (1450 €, soit NZ$ 2275).

P.S. : des photos quand la voiture est rangée, et avec une valise en moins, tout de suite ça fait propre, non ? 😀

Les conditions

Ici, le Warrant of Fitness (WOF), l’équivalent du contrôle technique, n’a pas besoin de faire moins de 2 mois, il lui suffit d’être valide (donc moins de 6 mois, quand même). Si vous voulez vendre, il vaut mieux avoir un REGO à jour également (qui fait office de carte grise, à payer quand vous le souhaitez, environ NZ$ 80 pour 1 an).

Il est possible si l’acheteur le souhaite de payer environ $20 pour connaitre l’historique détaillé de la voiture. Sauf que, comme nombre de ses comparses qui circulent sur les routes néo-zélandaises, notre Mitsubishi a fait ses premières armes au japon et n’est arrivée ici qu’en 2007, 9 ans après sa naissance. Et, forcément, l’historique détaillé ne commence qu’à son arrivé sur le territoire néo-zélandais ! Il est aussi très courant ici de faire passer la voiture dans un garage pour vérifications, bilan, et checklist des frais à prévoir, pour environ $150. Nous n’avions fait ni l’un ni l’autre lors de l’achat, et notre acheteur non plus, mais l’un de nos contacts sur Wellington souhaitait faire ce check.

Pour le coté paperasse, c’est assez facile : direction la NZ Post (la poste), un formulaire pour l’acheteur et un autre minimal pour le vendeur. Le vendeur n’est même pas obligé de remplir le-dit formulaire, mais s’il le souhaite il le peut (c’est quand même conseillé, puisque tant que l’acheteur n’a pas amené le sien, la voiture vous appartient toujours… y compris pour les éventuels problèmes). Quant à l’acheteur, il n’a besoin d’aucune information sur le précédent propriétaire : n’importe qui peut en théorie déposer un formulaire d’acquisition de véhicule. Concernant les immigrés, il n’est pas possible de faire ça par internet pour des non-titulaire du permis de conduire néo-zélandais (c’est votre numéro de passeport qui fait office de garantie, pas possible de reprendre l’avion sans payer vos éventuelles amendes!).